Lettre 12.

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      Pendant les sept mois qui se sont écoulés, je ne voulais plus rien savoir tu sais, j'avais perdu, tu avais gagné R. Je n'avais plus de nouvelles et je n'en voulais plus. J'étais décidée, et déterminée cette fois, et c'était épatant de voir je réussissais à vivre avec, j'avais toujours cette douleur, mais elle était moins forte, je la tolérais. C'étais même devenue une amie. Quand tu voulais des nouvelles, me parler, m'entendre, c'était la solitude qui me disait "Rappelle toi à quel point c'était dur !", alors je résistais malgré que tout mon être me suppliait de te laisser revenir dans ma vie, mais je ne pouvais pas, je ne devais pas me laisser faire cette fois.  J'avais le cœur lourd, et toutes ces musiques que j'écoutais en sorte d'hommage à tout le mal que tu m'as fait. 


Mais, comme sa ne se passe jamais comme je le souhaite, tu as fait irruption dans mon entourage, tu es revenu, indirectement certes, mais tu es revenu. Je t'ai croisé, je t'ai vu, yeux dans les yeux pendant quelques minutes. Tu m'as souri, comme si il n'y avait rien eu, comme si tout cela était normale. Et je t'en ai voulu encore plus. J'étais habituée aux appels, à ne plus te voir, et cette fois tu étais la. Bien réel. Et qu'est ce que je pouvais faire ? Rien. Mais chaque fois que je passais devant ton lieu de travaille, je regardais, pour te voir, t'apercevoir, et quand sa arrivait, sa me détruisait. 

Encore une fois, s'était trop pour moi, j'avais réussi, j'avais surmonté le pire, et te revoilà. En as-tu fais exprès R ? Personne ne m'a comprise, pour quoi je pleurais autant ? Pour quoi je le prenais comme sa ? Personne n'a compris, mais si ils savaient comment je me suis anéantie par amour pour toi, malgré que tu n'as jamais pu m'aimé, mais que tu continuais à me faire espérait indirectement, ils comprendraient peut être mieux pour quoi te voir m'était insupportable, et fatale à ma santé mental. Mais j'ai gardé la force que j'avais cherché au plus profond de moi, et je ne suis pas revenue. Toi oui, mais je n'ai pas craqué.  

J.


Néfaste.Where stories live. Discover now