Lettre 6.

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      La deuxième tentatives, cette tentative stupide de t'oublier une seconde fois. Plus de nouvelles de ma part, plus un mot, silence radio. Tu m'avais nargué,encore, "Je sais que t'es amoureuse", tu me l'avais dit si fière de toi. Ce n'était pas la pire chose que tu ai pu me dire, mais je m'en souviendrais uniquement pour ton air satisfait, ton air qui disait "Encore une à mes pieds". Alors je voulais te prouvé que non, te prouvé que je m'en foutais, que tu n'étais rien. Mais à quoi bon ? Cette fierté, cette foutue fierté qui m'empêché de vivre simplement. Je ne comptais même plus le nombre de fois où je m'endormais en pleurant, où j'ai pu hurler la tête enfouie dans mon oreiller, où mon coussin trempé par mes larmes me suppliait d'arrêter, bien que oui il ne pouvait pas me le dire. Je devenais folle, je voyais tous ces gens heureux autour de moi, et moi je souffrais, toujours en silence, toujours avec le sourire et l'humour, mais toujours aussi méchante. Je ne pouvais pas l'être avec toi, j'en étais pas capable, j'étais anesthésiée par toi, par ta voix, par tes mots si rassurant, bien que faux, tes mots qui me redonné confiance en moi, pour ensuite retombé en miette. Je me suppliais à moi même de tout lâché, d'en finir avec toi, de te raillé de mon esprit, mais tu m'as eu, tu as eu mon cœur et mon âme, et comment lutter ? Comment se battre contre l'unique chose qui vous fais sentir vivante ? Car oui, ces moments avec toi à t'entendre, me faisait sentir plus vivante que je ne le pouvais. Mais je perdais mon temps, tu ne pouvais et tu ne pourra jamais m'aimé comme je le souhaitais, jamais, alors j'ai essayé. Tu te souviens de ce soir en juillet 2016 ? J'étais avec une copine, je dormais chez elle. Je m'en souviens, oh oui, je m'en souviendrais de cette soirée là. Elle m'avait conseillé de t'appelé, de te cracher ma haine envers toi, et je l'ai fait, mais tu ne répondais pas, tu n'as pas répondu jusqu'au trentième appels. Et quand tu as répondu, le simple fait de t'entendre après des mois sans ta si belle voix, m'avais fait chaviré, j'en ai pleuré des nuits entières après ça. Tu faisais encore l'innocent, me disant que c'était moi, moi qui t'avais ignoré. Tu te souviens quand tu m'avais rappelé quelques jours plus tard ? En te demandant si tu allais bien tu m'as dit non, ma curiosité m'a poussé à en savoir plus, tes paroles m'ont tué sur place : "Je vais pas bien, parce que je suis plus avec ma copine, et que la seule personne qui est importante pour moi ne veut plus me parler, et que je suis malade, j'ai une maladie." Je me rappelle avoir fixer le mur de ma chambre pendant cinq minutes, puis j'ai raccroché. J'avais envie de te dire : " Mais tu étais où quand moi je pleurais des nuits ? T'étais où quand j'allais mal ? T'étais pas là ! T'étais absent putain". Mais encore une fois je n'y arrivais pas. Je me souviendrais toujours à quel point même absent je ressentais ta présence, chaque fois que je passais quelque part il y'avais toujours quelque chose pour me faire remarqué ton absence, tout me ramené à toi, c'était épuisant tu sais, sa me fatiguait. Ton annonce, le fait que tu étais malade, je me souviens encore une fois que je n'ai pas pu m'empêché de me dire "Combien de tes putes resteront hein ?". Mais sa non plus, je l'ai gardé pour moi. Alors comme toujours, tu me manquais, un manque constant, pas seulement quand je suis seule, non, parce que je me sentais toujours seule sans toi, c'était un manque matin, midi, soir, nuit, et rebelote, chaque jours. Alors je suis revenue, pour une fois j'avais fait cet effort. Mais, A est revenue aussi. Pendant que toi tu gagnais en lumière, le soleil se couchait en moi, R. 

J.

Néfaste.Where stories live. Discover now