Lettre 7.

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      Je ne pouvais pas continuée sans toi, pour quoi ? Pour quoi je ne pouvais pas ? Tout simplement parce que j'étais trop dépendante de toi, mais vaut mieux trop que pas assez non ? Des excuses, toujours des excuses. Même si on me disait avant de me reprendre, je trouvais toujours une excuse, quelque chose dont je pouvais peut être me convaincre moi même. Mais ce n'étais pas la bonne solution, et je le sais autant que toi tu le sais. Mais rien ne t'a empêcher à toi, rien ne te retenais ! Tu étais la personne plus ignoble, avec tes phrases ambigus, et tes sous-entendus. Tu savais, tu savais que je tombais toujours dedans, que à chaque phrases, à chaque fois, je restais. A chaque fois que je passais devant quelque chose et qu'il y avait ton prénom, je me souviens que je serrais fort mes poings, enfonçant mes ongles dans ma paume pour me retenir de pleurée, pour ne pas perdre la face, pour ne pas montrée à quel point j'étais faible, faible de toi. Toute les nuits j'étais sur nos messages, et je tapais des lignes et des lignes, que j'effaçais, puis recommencé, mais jamais je ne les ai envoyé. Sa commencé toujours par "Pour quoi". Parce que je me posais en vain cette question : "Pour quoi sa m'arrive à moi ? Pour quoi je suis faible et pas capable t'oublié ?" . C'étais quoi ton but ? Quel était ton objectif vis à vis de moi ? De tout détruire ? Bravo tu as réussis, tu as gagné la partie, alors pour quoi tu restes ? Je ne voulais pas sa, je ne voulais pas connaître sa. Tu m'avais pris tout l'amour que j'aurais pu donner à quelqu'un de bien, et tu m'as achevé, tu ne sais pas comment c'est horrible de se sentir mal, par rapport à une seule et unique personne, que tous ce qui se passait autour de moi ne m'affectait plus. J'avais l'impression de te voir partout, à chaque carrefour, mais chaque fois que je criais ton nom, tu faisais le sourd, parce que ce n'était pas toi, personne n'est toi, et personne ne le sera jamais. C'est malheureux de me dire que tu m'as prise et tu m'as modelé, m'as transformé, mais que pouvais-je faire d'autre ? J'ai arrêté de me battre, de combattre mes sentiments, de te combattre, et je me suis laissée porter par tes paroles, quitte à souffrir parce qu'elle était toujours là. J'ai tout abandonné, je n'y parvenais pas, et j'en suis encore plus malheureuse aujourd'hui, parfois tu arrivais à me rendre heureuse, et d'autre fois... Enfin, c'était les autres fois. Je me souviens quand je ne t'avais pas vu en Facetime depuis longtemps, alors un soir on a décidé d'en faire un. Dès que je t'ai vu, mon cœur avait cessé de battre et je n'ai pas pu respiré pendant au moins les cinq minutes qui suivaient, tu étais beau, tellement beau. Tes yeux bleus, ton sourire éclatant, ton air arrogant, les petits détails de ton visage que j'avais retenu comme personne ne pourrait le faire, accompagné de ta voix, c'était dangereux, trop dangereux pour mon âme déjà bien amochée, j'allais me brisé, bien que honnêtement tu n'avais plus rien à bousillé, tu avais déjà tous cassé. Si seulement j'étais assez forte, si seulement j'étais capable de faire comme si sa ne m'atteignait pas, si seulement j'aurais eu cette force. Mais autant dire la vérité, sa faisait longtemps que je ne l'avais plus. Je ne sortais plus, dès qu'on me le demandait, je refusais, pour quoi sortir alors que j'allais voir ton visage partout ? C'est là que j'ai compris la définition de Néfaste, là que j'ai compris à quel point tu l'étais, tu m'avais tous pris, tu m'avais tout arraché du jour au lendemain, et lorsque je réparais une partie de mon cœur, l'autre se cassait la gueule, j'écrivais les plus beau textes pour toi, les plus belles paroles, j'écrivais ma haine sur papier, et cette haine m'a aidé, bien qu'en réalité, la haine est la sœur jumelle de l'amour. Je t'aime à la haine, je t'haine, R.

J.

Néfaste.Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon