X. Soirée arcade !

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Katsuki avait accepté l'invitation de Kirishima pour sa sortie entre amis à la salle d'arcade. Ça semblait être la pire des idées, connaissant son propre tempérament en présence d'inconnus et sachant qu'un des amis du roux avait l'air de le détester, cette soirée était fichue d'avance. Mais Katsuki ne s'était pas posé de question à la provocation de Kirishima en y répondant comme l'aurait voulu ce dernier, il commençait à le connaître et ce n'était pas bon pour le blond.

L'horloge de son portable lui indiquant l'heure de départ le fit râler un coup, pour la forme, et le força à quitter son lit pour enfiler sa veste, une écharpe et ses baskets.

Ne sachant pas à quelle heure il y serait, le blond décida de partir à 17 heures pile. C'était raté...

– Putain, elles sont où ces putains de clefs !

Katsuki venait déjà de perdre dix minutes à la recherche de ses clefs, seul objet qu'il arrivait à perdre tout le temps. Une fois il les avait même trouvé sous son canapé, comme si elles s'étaient planquées d'elles-mêmes pour ne pas être trouvées et faire rager leur propriétaire. Ce fut mission accomplie pour ces saloperies comme les appelait fréquemment le blond.

Mais ceci n'était que le début de la galère.

Ayant prit du retard, il rata le premier train qui venait de quitter le quai. Et maintenant le blond, légèrement énervé, devait attendre celui qui passerait dans une vingtaine de minutes. Katsuki avait une grosse envie d'extérioriser en insultant ouvertement la première personne qui se trouverait devant lui. À la place, il serra les poings en grinçant des dents. Kirishima profita de ce moment de pétage de plomb pour envoyer des messages auquel Katsuki ne prit même pas la peine de répondre au risque de lui demander de la plus respectueuse des façons d'aller « se faire foutre ».

Le blond colérique avait attendu quand même le prochain train qui s'était permît un peu de retard. Qu'est-ce que Katsuki pouvait détester les transports en commun ! Quand les portes s'ouvrirent, il entra en vitesse pour s'asseoir sur un siège et pousser un long soupir d'exaspération.

La soirée ne commençait même pas qu'il s'était énervé au moins trois fois en l'espace de trente minutes. De toute façon, le blond n'espérait rien de cette soirée « entre potes », le fait d'y penser lui fit imaginer des scénarios catastrophiques. Katsuki ne comprenait toujours pas pourquoi il était dans ce train qui le menait chez cet idiot de Kirishima. Le jeune homme se trouva très illogique à cet instant, ça ne lui ressemblait pas d'accepter de passer une soirée avec un mec insupportable et ses amis qu'il ne connaissait pas, surtout quand l'un d'entre eux ne pouvait pas le saquer.

Mais bon, maintenant qu'il y était, autant aller bout de cette soirée foireuse. Avec un peu de chance, ça passerait vite.

Le train s'arrêta après de longues minutes, parce qu'un malheur n'arrive jamais seul, des problèmes sur la voie firent retarder le véhicule et l'heure du rendez-vous chez Kirishima était à présent dépasser de quinze minutes. Katsuki dû accélérer le pas. Le jeune homme aux cheveux rouge lui envoyer encore et toujours des messages, mais le blond cendré était beaucoup trop énervé pour y répondre. Kirishima décida à la place de l'appeler directement. Le téléphone portable joua la musique caractéristique que pourrait émettre un iPhone. Katsuki prit son portable froid en main et glissa son doigt sur la droite pour répondre à l'appel.

– Tu veux quoi, tête d'ortie ?! frissonna le blond quand il colla le portable contre son oreille.
– Bakugo ? S'étonna Kirishima en entendant la voix rauque de Katsuki. Je me demandais combien de temps j'allais encore t'attendre.

Le petit rire du roux fit froncer les sourcils de Katsuki qui arriva devant l'immeuble de son insupportable élève. Devant les boutons de l'interphone, il chercha le bon nom de famille et resta appuyer longtemps sur le bouton pour faire durer la sonnerie stridente pour bien lui faire grincer des dents. Katsuki se souvenait avoir entendu Kirishima râler contre cette fameuse sonnerie – un miracle de la part du jeune homme qui n'écoutait que très rarement les longues tirades du roux.

Un garçon envahissant ! | KiriBaku Où les histoires vivent. Découvrez maintenant