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Ça fait trois jours que Junhui ne m'a pas répondu. Je suis assez désespéré, mais d'un autre côté, je n'ai pas essayé de le relancer. J'en ai parlé à Joshua, qui m'a dit mot pour mot :

Mais tu es con !? Qu'est-ce que tu attends pour lui envoyer un autre message !? Ou encore pour aller le voir il habite juste à côté !

Rien qu'en y repensant, je soupire légèrement. Je regarde une nouvelle fois mon téléphone mais il n'y a toujours pas de message. Je me lève donc de mon bureau une fois qu'il est temps pour moi de partir de l'agence immobilière.

Joshua a raison, je dois aller parler à Jun en face à face. Mais je vais d'abord passer chez moi, vu l'heure à laquelle Jun nous a vu hier, qui est certainement l'heure à laquelle il finit, j'ai le temps. Le problème est que plus l'heure avance, plus je me sens comme stressé. J'ai peur de ce que va me dire Jun, et si rien n'allait ? Il ne va plus vouloir me parler, j'en suis persuadé.

Mais pourquoi ça me touche autant ?

Au final, je vais avoir la réponse dans quelques minutes. A seize heures trente, je pars de chez moi et je prends la direction jusqu'à son appartement. Arrivé devant la porte, je suis hésitant, encore une fois. Bordel, où est donc passé le Minghao confiant que j'étais !? Il est bien loin. J'abandonne. Je commence à partir mais une porte d'entrée s'ouvre, je me retourne par réflexe vers celle-ci, et je vois Hye-bin sortir, et elle aussi me voit.

Minghao ? Demande-t-elle, l'air surprise. Que fais-tu ici ?

Je... Et toi ? Dis-je, elle hausse un sourcil. Oui, je sais, c'est une question absolument stupide. Je voulais voir Jun, je... Je dois lui parler.

Elle fronce maintenant les sourcils. Je suis en train de passer pour un fou, c'est absolument génial. Elle ouvre un peu plus la porte, comme pour me laisser entrer, je la remercie en entrant, je peux entendre un piano.

Comme tu peux l'entendre, Jun est en train de jouer du piano. Tu lui diras que je suis partie travailler.

J'acquiesce puis elle finit par partir. Je monte les escaliers, maintenant, je n'ai plus le choix. Je me retrouve devant la porte et je toque à celle-ci, Jun arrête soudainement de jouer et crier « oui ? ». Je prends une grande inspiration et j'ouvre la porte. En me voyant, Jun a l'air surpris.

Oh... Salut Minghao...

Salut... Euh... Je suis désolé de passer à l'improviste mais... J'avais besoin de te parler...

Ah... Entre.

Je le remercie et je rentre dans la pièce avant de fermer la porte. Je me sens à nouveau nerveux. Putain.

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« 𝒪𝓃 𝓃𝑒 𝓅𝑒𝓊𝓉 𝓅𝒶𝓈 𝓅𝓇𝑒𝓃𝒹𝓇𝑒 𝒹𝑒𝓈 𝒹𝑒́𝒸𝒾𝓈𝒾𝑜𝓃𝓈 𝒻𝑜𝓃𝒹𝑒́𝑒𝓈 𝓈𝓊𝓇 𝓁𝒶 𝓅𝑒𝓊𝓇 𝑒𝓉 𝓁'𝒶𝓅𝓅𝓇𝑒́𝒽𝑒𝓃𝓈𝒾𝑜𝓃 𝒹𝑒 𝒸𝑒 𝓆𝓊𝒾 𝓅𝑜𝓊𝓇𝓇𝒶𝒾𝓉 𝒶𝓇𝓇𝒾𝓋𝑒𝓇 »
— 𝑴𝒊𝒄𝒉𝒆𝒍𝒍𝒆 𝑶𝒃𝒂𝒎𝒂.
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Double Life ✩ JunhaoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant