Selenite Wolf - Sang des Dieux

Chapitre 55 : Kenosha

La voiture se stoppa dans une allée vide déserte. Celle-ci ressemblait presque à une ville fantôme, qui en donna des frissons à Freya. Elle lui rappelait étrangement celle ou elle s'était faite attaquer lorsqu'elle vivait encore à Chicago. Elle regarda alors le jeune homme à ses côtés, celui-ci scrutait les allants tour. Depuis leur fulgure partie de jambe en l'air sur la banquette arrière, ils étaient resté silencieux. Cela puait le malaise à plein nez, pourtant un petit quelque chose avait changé. Il ne lui portait plus le même regard et Freya était incapable si cela était négatif ou positif. Quoi qu'il en soit ce n'était pas le moment pour penser à ses problèmes de coeur. Il y avait beaucoup plus important à l'horizon. Comme un gros nuage noir qui menaçait de laisser la pluie de déferler, Freya avait un mauvais pressentiment, qui présurait son coeur. Elle pinça ses lèvres en ne voyant pas un chat traversé la rue. L'endroit était tranquille, discret et encerclé par des immeubles. Un air marin portait jusqu'à eux le Tintements des câbles sur les mâts voiliers, ainsi que les cris des mouettes, une délicate odeur d'eau salée planait dans l'air.

Ce ne fut qu'une fois que Kay fut certaine qu'ils ne craignent rien qu'il sortit vaillamment de la voiture. Il se rendit au coffre, tandis que la belle brune ouvrit le pare-soleil et arrangea sa chevelure rebelle. Celle-ci était soyeuse et acier, leur côté cendré ne dérangeait pas spécialement la jeune femme, mais elle se posait beaucoup de questions à ce sujet. Les sourcils froncés en ce demandant comment ils avaient pu changer et surtout pourquoi. Avec les derniers événements survenus au manoir, elle avait presque oublié ce détail.

Elle sortit à son tour de la voiture et claqua la portière derrière et s'appuyer contre celle-ci les bras croisés sous la poitrine.

— On attend qui ? questionna Freya en sentant ses jambes marquer leurs premiers signes d'impatience.

— Un patrouilleur du nom de Calvin. Il nous a donné rendez-vous ici.

— C'est un peu lugubre non .

— Le but est de ne pas nous faire remarquer je te rappelle, souffla-t-il avec un air amusé en laissant retomber le capot du coffre.

Une odeur de muscs jaillis soudainement, faisant vibrer Freya d'impatience, celle-ci se redressa et faisait quelques pas dans la ruelle en humant l'air. Un loup au pelage brun nuancé de teinte orangé apparu dans l'ombre des bâtiments, il avançait prudemment. Son pelage brisé sur les quelques reflets de lumière, qui venait à se refléter sur sa soyeuse toison. « C'est certainement ce fameux Calvin. » ce dit Freya fasciné par l'élégance de ce loup au souffle rauque.

Au fur et à mesure qu'il avançait il était pris d'astriction, de là où elle était elle pouvait entendre le craquement de ses os fendre toutes les lois de la nature. La jeune femme retenue son souffle en se rappelle la douleur que la mutation engendrait. À mesure de ses pas, il reprit formé humain, affichant un maigre sourire sur ses lèvres, son visage parsemer de poussière. Il fit craquer sa nuque d'un simple geste de tête.

Kay venait aux côtés de la jeune femme et lança des vêtements à cet homme âgé d'une trentaine d'années. Il avait des cheveux roux cuivré, « ce qui explique peut-être les note d'orange sur son pelage animal. » Se dit-elle en l'observant rattraper les vêtements au vol. Il dissimula son corps attrayant sous un t-shirt et un pantalon en lin.

— Calvin, souffla Kay en glissant ses mains dans les poches de son jean.

— Kay, cela faisait un bye approuva-t-il avant de tourner son attention sur la jeune femme, qui attendait silencieusement au côté du vagabond.