24. Promenade

3.9K 213 2
                                    

Harry:

Je marche dans les couloirs de Poudlard, seul, la baguette à la main avec un simple lumos pour m'éclairer la route. Se soir, j'ai un autre rendez-vous avec Drago. Il est a vingt-deux heures. C'est un peu plus tard que les autres mais j'ai le temps de me promener. Je n'ai pas sur moi la carte des maraudeurs, je n'en vois pas l'intérêt. Ou du moins je n'arrive plus à l'utiliser depuis la grande guerre. Sûrement parce que le dernier des maraudeurs auquel je tenais est mort durant cette guerre. Ma gorge se noue et mon cœur se sert rien que de penser à Rémus. Les larmes me montent au yeux. Je m'accoste contre le mur le plus proche. Je regrette presque d'avoir laisser la pierre de résurrection dans la forêt interdite. Non... il ne faut pas que je repense à lui, à la guerre... je fais déjà assez de cauchemars à cause de tout ceux qui sont morts... respire normalement et n'y pense plus. Quelques larmes coulent sur le long de mes joues. Je les essuies puis je reprends ma marche. Au travers les couloirs, je trouve une salle qui est ouverte. Je ne devrait peut-être pas y entrer mais je crois que j'ai besoin d'écrire. Je prends mon carnet et aussi journal intime que je garde toujours sur moi lorsque je suis à l'extérieur. Je prends aussi une plume et un encriers. Je remercie intérieurement le directeur de m'avoir conseiller d'avoir un journal intime pour les moments comme celui-ci ou je sens que tout m'échappe. Depuis que Severus Snape a failli mourir, nous avons eu une relation moins conflictuelle. Entre nous se n'est certes pas l'amour fou mais il est là pour aider le fils de Lyly et non plus pour enfoncer l'enfant de James. Il m'a donné les dernières informations pour que Voldemort puisse mourir. Il m'a donné ses souvenirs qui m'ont fait découvrir que le jeune directeur - parce que oui, Severus est un jeune directeur à comparer de Dumbledore - était et reste encore aujourd'hui amoureux de ma mère. Au début, je dois avouer que ça m'a fait bizarre. Severus aurait-il pu être mon père si les circonstances avaient été tout autre? Bonne question à laquelle j'ai beaucoup réfléchi. Et si les circonstances avaient été autres, serait-il devenu aussi aigris? Mais comme on le dit chez les moldus, on ne peu pas refaire le monde avec des si. J'écris se que je viens de penser sur le carnet. J'écris encore un peu dans mon carnet avant de le fermer. Je regarde l'heure sur ma montre. Vingt et une heure. J'ai le temps d'aller dans le dortoir pour déposer mon carnet dans ma valise, protéger par un sort. Je marche vers le dortoir des huitièmes années d'un pas lent. Je ne croise personne sur ma route, même si le couvre feu est à vingt-deux heures et demi. Certains élèves doivent sûrement réviser malgré le début d'année même si c'est généralement les Serdaigles qui travaillent hardemment. Néanmoins, en général les cinquième, septième et pour cette années les huitièmes années, travaillent dur pour avoir leur BUSE ou leur ASPIC's. Après avoir bien ranger mon carnet, je ressors du dortoir pour aller dans la salle sur demande. J'aurais, j'imagine, un peu d'avance sur notre rendez-vous mais mieux vaut pour moi que j'arrive en avance plutôt qu'en retard. Et puis, ses séances me font énormément de bien. J'arrive devant la salle sur demande et j'y entre en quelques instants. Je vais vers la cheminée, j'y mets quelques bûches et j'allume un bon feu pour réchauffer la pièce.

~~~~~~

Prochain chapitre dimanche...

~~~~~~

DominantWhere stories live. Discover now