Chapitre 7 -

1.4K 143 135
                                    

PDV externe

Cela faisait maintenant 2 jours que Killer avait rejoint les Bad Sanses (à contrecoeur, mais bon...). Et désormais 4 jours au total qu'il endurait de voir ces derniers faire du mal à des personnes qui leur avaient déplu sans ne pouvoir rien faire pour changer ça. Mais aujourd'hui, ce dernier en eu marre. Après une nouvelle séance de "punition" comme l'appelaient si bien le groupe qui dirigeait ce lycée, le squelette à l'âme ronde en eût raz-la-cacahuète. Il fallait qu'il stoppe cela à tout prix, sinon il allait vraiment finir par devenir fous comme eux et à s'habituer au fait que faire du mal aux autres est totalement normal.

Killer PDV

Plus que 3 jours... PUTAIN CE SONT LES 3 PLUS LONGS DE MA PUREE DE VIE DE MERDE !

Cela fait que deux jours que je suis obligé de traîner avec les autres abrutis là, et j'en peux déjà plus. Alors que j'ai même pas encore dépassé la moitié ! Ras-le-bol de tout ça... Raz-le-cul de cet abruti de Nightmare ! Comment j'ai pu l'aimer quand j'étais gosse ? L'amour rend vraiment aveugle... ou alors ce n'était pas encore un connard fini à cet âge là.

Sous mes yeux, encore une pauvre âme ayant eu le malheur de croiser le chemin de ce monstre en train de souffrir le.martyr simplement pour défouler ce dernier. La raison cette fois ? Il avait osé se mettre à côté de lui pendant que monsieur pissait dans l'urinoir. Résultat, il y avait désormais la tête plongé dedans, sans aucune délicatesse.

- Tiens, prend ça abruti, ça t'apprendra à te foutre à côté de moi sans réfléchir, ricana Nightmare en goûtant une dernière fois la tête de sa victime dans le récipient à pisse, puis l'y abandonner.

Et sans un mot de plus, il tourna les talons et sorti des chiottes. Je jetais un dernier regard vers le mec qui n'osait plus bouger après cette horreur qu'il venait de subir, et suivit d'un pas rapide mon "maître" pour le rattraper avant qu'il ne m'engueule pour ma lenteur. Oh qu'il aimait me faire chier celui-là...

Vivement que ce foutu deal soit terminé pour que je puisse enfin reprendre ma petite vie tranquille d'étudiant nul sans histoire, et que ce connard ne m'approche plus JAMAIS.

Mais avant tout ça, fallait encore que trois putain de jours passent...

- Bon, tu bouges ton cul l'escargot ? entendis-je Nightmare gueuler au loin en me faisant signe de bouger mon cul plus vite.

J'avais même pas remarqué que je m'étais arrêté en plus milieu du couloir tellement j'étais perdu dans mes pensées. Rapidement, je me teleportais à sa hauteur, sans dire un mot. La dernière fois que j'avais râlé, la première jeune fille passant à ma droite s'était faite violemment baffer sans aucune raison, enfin si, simplement car j'avais osé exprimer mon mécontentement.

- T'es lent ! me dit-il tout en recommencent à marcher. Et qu'est-ce que tu foutais planter comme un con au milieu du passage ?

Si j'avais appris que je ne devais pas parler sans y être au préalable invité, j'avais également appris que ne pas répondre à une question finissait de la même manière. Par un innocent se prenant un coup quoi.

- Je réfléchissais, répondis-je evasivement, espérant que cette réponse suffirait pour qu'il se la ferme.

Malheureusement, quand il veut savoir un truc, il ne s'arrête pas avant d'avoir sa réponse. En utilisant tous les moyens si il le faut...

- Et à quoi donc ? me demanda-t-il en se stoppant brusquement et se tournant vers moi pour me fixer.

Je fis de même mais sans le regarder par contre, ne souhaitant pas qu'il voit si je mentais ou non. J'avais pas trop trop envie de lui dire tout ce qui m'étais passé par la tête ces derniers instants... Du genre, comme il avait bien changé depuis sa tendre jeunesse...

Ouais, à 17ans, je considère déjà mon enfance comme loin derrière, avec mon innocence et insouciance qu'on m'a sans pitié arrache au début de l'adolescence.

- J'attend toujours ta réponse le chien, me rappela Night, tapotant du pied pour montrer son impatience grandissante chaque seconde que mon silence laissait s'égrener.

Ouch, j'allais prendre cher si je ne répondait pas bientôt.

- Je pensais à... euh... ce que j'allais manger ce soir.

Je viens d'inventer le pire mensonge de ma vie, totalement pas crédible pour un sous. Impossible qu'il me croire là... Qu'est ce qu'il va bien pouvoir imaginer en échange ? Que je pensais à du hentai ?
A cette simple idée, je m'empourprais. Nan, c'était pas trop mon genre ça...

- Bah bien sûr, et je dois te croire malgré tes bégaiements c'est ça ? ricana-t-il.

J'avais déjà la tête tournée auparavant, mais la cette dernière s'était légèrement rentrée dans les épaules et mon regard était tourné désormais vers le sol crade de papiers de confiseries du couloir.

- Regarde moi, m'ordonna-t-il.

Je me devais d'obéir à son ordre malgré mes joues toujours légèrement coloré, ne souhaitant pas empirer ma situation déjà précaire. Alors je relevais ma tête et la tournait dans sa direction pour le regarder fièrement droit dans les yeux, comme si je n'avais aucune raison de me cacher.
Ce qui n'était pas faux en soi !!

- Ooooh, mais c'est qu'il rougit le petit toutou ! s'étonna-t-il en se penchant, le mains sur les cuisses pour me regarder par dessous, empêchant toute position de repli discrète pour mon regard. A quoi pensait-il donc ? A son maître et lui faisant des choses cochonnes peut-être ?

À ses mots, mes orbites s'écarquillèrent comme si ils voulaient sortir de mon crâne (c'est possible ce truc ??) et mes joues déjà coloré se parèrent de couleurs encore plus chatoyantes. C'est à dire rouge très vif.

- Qu-que... Quoi ?!! m'exclamais-je, choqué.

- Allez, y'a pas de quoi être gêné, on s'est déjà embrassé une fois, rigola-t-il devant mon trouble plus qu'évident.

- Il y a un pas entre s'embrasser et... et... baiser ! répondis-je, les joues devenant carrément cramoisies qu'à ce point qu'on pourrait me prendre pour une tomate de loin.

- Oh, allez, ça veut dire la même chose !

- NON !! m'exclamais-je.

Mon fut cri plus fort que je ne m'y attendais, et même Nightmare fit un pas en arrière devant cela. Avant de froncer ses arcades sourcillières.

- Tu m'as l'air bien contrarié mon chou. Dis tout à ton maître... Et c'est un ordre.

- Je... Je... C'est faux, je ne suis pas contrarié, seulement tu me fais chier là avec tes allusions ! On s'est peut-être embrassé une fois, mais ça ne voulait rien dire pour toi ! Alors de là à faire des choses cochonnes avec toi, y'a un grand pas ! lui répliquais-je.

Il y eu un silence entre nous deux, ma voix résonnant dans le couloir vide.

- Et si tu me ré-embrassais alors ? me demanda-t-il, le regard sérieux.

When Senpai notice you...Where stories live. Discover now