Chapitre 9-

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PDV Nightmare (pour changer un peu !!)

Après s'être calmé de sa crise de fangirl yaoiste, l'humaine nous laissa seuls moi et Killer en nous disant qu'elle devait partir sinon elle allait être en retard en cours de musique (perso, je la vois mal faire de la musique, ou à la limite être la personne paumée au fond de la salle avec son triangle ou son ocarina).

Mon bras toujours passé autour des épaules de Killer, on est resté silencieux encore quelques instants. J'avais grave la flemme de bouger là, et encore plus la non envie de devoir subir un interrogatoire de mon esclave sur le pourquoi du comment j'avais osé dire qu'on était amoureux et même en couple. Même moi je savais pas trop pourquoi j'avais dit ça en fait. Certainement car j'avais vu qu'il était gêné que l'autre folle pense ça de nous et donc j'avais voulu le faire chier. C'était une explication très plausible venant de mon subconscient.

Mais bon, j'ai pas eu le temps de réfléchir plus que ça, car la fin du calme avant la tempête était arrivée. Et ça sentait la grosse tempête à plein nez du côté de l'autre squelette.

Lentement, il enleva le bras autour de ses épaules, les yeux fermés et une expression vide indéchiffrable. Une fois libéré, il s'avança de quelques pas, me montrant son dos, avant de se retourner violemment et de me balancer un os qu'il venait d'invoquer à la gueule, me faisant tomber à la renverse après qu'il ai frappé mon feont en plein centre.
Et ça fait mal ça.

- EH MAIS T'ES MALADE ESPÈCE DE... commençais-je à gueuler, avant de me faire interrompre par l'autre, sans qu'il n'ai besoin de gueuler encore plus fort.

Au contraire, son crâne sans expression aux yeux blasés me fit me taire sans avoir de parler, rien qu'en posant ses orbites sur moi. Et c'est ensuite d'une voix calme, à la limite de la monotonie, qu'il commença à me parler.

- Ne. Me. Parle. Plus JAMAIS !!! me dit-il en criant la fin.

Sous le coup de la surprise, j'ai reculé d'un pas, puis me suis repris et me suis remis face à lui, les orbites plissés. Qui croyait-il être pour me parler ainsi ? Avait-il oublié la peur que j'inspiraità force de traîner à mes côtés ?? C'était mauvais ça...

Avant même que je ne puisse répondre quoi que ce soit, il tourna les talons et commença à s'éloigner loin de moi, comme si je puait autant que les pieds de Horror (J'ai déjà sniffé, et si je suis encore là pour vous en parler, je vous déconseille d'essayer, cela détruit tous canaux olfactifs pendant 4 jours et assome sous le coup de la puanteur...)

- Je t'interdit de me donner des ordres, espèce d'esclave désobéissant ! lui criais-je alors qu'il s'apprêtait à sortir.

Il s'arrêta, et en un clin d'oeil fut à 2cm de ma face (merci la téléportation).

- Tu es sourd en plus d'être con ? Je t'ai dit de ne plus me parler !

- Et moi je te dit que tu n'as pas d'ordres à me donner ! répliquais-je. Je te rappelle que tu m'appartient encore pour l'instant, et qu'ici c'est moi qui donne les ordres ! Je ne te parlerais plus que lorsque je me serais lassé de toi.

On se défia du regard en chiens de faïence.

- Et que faut-il pour que tu te lasses de moi ? me demanda-t-il.

Bonne question... normalement je me lassais des choses bien plus rapidement que ça. En quelques minutes même parfois. Et pourtant, cela faisait déjà presque 5 jours que je laissais Killer être mon chien (enfin, contre son gré...).

Explication numéro une possible de ma non-lascitude : j'avais toujours rêvé d'avoir un toutou.
Explication numéro deux possible de ma non-lascitude : j'avais toujours rêvé d'avoir un petit frère que je traiterais comme un esclave.
Explication numéro trois possible de ma non-lascitude : la raison était plus profonde que cela et avait un rapport direct avec Killer.

Personnellement je penchais plutôt pour la deuxième... Après tout, le grand frère de Rell faisait bien cela.

Mais cela ne répondait toujours pas à la question. Que me fallait-il pour me lasser de lui ?

- Il suffit que tu tombes amoureux de moi comme un lycéenne de shojo et j'annulerais même ta punition, ricanais-je avec un mauvais sourire, fier de ma trouvaille.

Après tout, si il est dégoûté rien que par un petit mensonge disant qu'on est en couple, alors c'est qu'il ne m'aime certainement pas !

Par contre je n'avais pas vu venir ce qu'il a fait après : il attrapa mon crâne en posant ses paumes de chaque côté sur mes joues, et plaqua nos lèvres violemment l'une contre l'autre. Avant de repousser mon crâne loin de ses mains, me faisant tomber en arrière.

- Voilà, c'est fait, maintenant respecte ta part du marché, me dit-il les yeux sombres en me regardant de haut.

- Rêve, un baiser ne veut rien dire du tout, on en a déjà fait je re rappelle, ricanais-je, me relevant rapidement.

Je n'aime pas être regardé de haut.

- Ne t'en fais pas, celui là ne comptais pas alors, alors que celui que je viens de te faire représentait vraiment l'amour que je te portais depuis qu'on est petits.

- Que tu me portais... repetais-je, sous le choc de sa révélation. Attend, tu ne me le portes plus ?!!

- Plus depuis aujourd'hui, maintenant que j'ai vu à quel point ton âme était laide à l'intérieur, répondit-il en se retournant, fuyant loin de moi.

- Eh mais... commençais-je, avant qu'il ne se retourne pour m'interrompre.

- Ta gueule, ne me parle plus. C'était la fin de notre arrangement.

Eh merde... la prochaine fois je choisis autre chose pour me lasser de quelqu'un...

When Senpai notice you...Where stories live. Discover now