Epilogue

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Adam m'a raccompagnée à mon travail, et à partir de ce jour il ne m'a plus jamais quittée.

Il m'a gentiment priée de mettre les choses au clair avec Maxon, en prétextant qu'il « ne voulait pas vivre avec une femme qui avait une relation ambigüe avec un autre homme ».
C'était sa manière à lui de me demander d'emménager avec lui.

J'ai pleuré. Beaucoup.
Il y avait du soulagement et de la joie, beaucoup de joie. Adam voulait qu'on avance ensemble, il me l'avait dit. Il me l'avait dit ce jour-là, après m'avoir embrassée.

Il m'a expliqué qu'il était si énervé qu'il n'a pas contrôlé ce qu'il disait. Bien évidemment, il avait repoussé Judy et pas une seconde il n'avait souhaité qu'elle l'embrasse.
Après cela, il s'est senti comme un moins que rien.

Il s'est dit qu'il ne me méritait pas, et que m'avoir loin de lui était une sentence à hauteur du mal qu'il a pu me faire.

« -J'ai souffert chaque jour de ces six mois que j'ai passé loin de toi, m'avait-il avoué un an plus tard, alors qu'il posait un genoux à terre devant tous nos amis.

C'était censé être une fête entre nous organisée par Peter. Mais tout était trop beau, trop parfait, en bord de mer avec le bruit des vagues en fond et la lumière de la lune pour nous éclairer. J'aurais dû m'y attendre, mais sur le coup, je n'ai pas pu réagir.

Juliette et Marcus se tenaient la main dans un coin, Ivanna et Peter se tenaient par la taille en souriant car ils étaient déjà passés par cette étape quatre mois avant moi.
Mes employés –avec qui j'avais appris à tisser des liens forts– étaient également présents. Même Maxon souriait à pleines dents, maintenant qu'il était avec Lea.

Un vent de gaieté soufflait et j'étais de toute la plus comblée.

-Je t'ai aimé la première seconde où ton regard s'est posé sur le mien, a-t-il ajouté alors que sa voix se mettait à trembler. Je t'aime depuis toujours, Lena. Et veux que tu deviennes ma femme. »

Je me suis alors jeté à ses bras, et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps.
Les larmes aux coins des yeux d'Adam étaient là mais discrètes, pudique.

Je l'aimais. Je l'aimais et il m'aimait. Il voulait passer le reste de sa vie avec moi, et je le souhaitais aussi.

Nous nous sommes mariés en petit comité.
Comme à son habitude, Adam était le plus beau et le plus élégant de tous les hommes. Mais ce qui le rendait plus beau, c'était bien la lueur de bonheur dans son regard. Sa joie lorsqu'il me voyait et la rire sonore qu'il lançait des fois rien qu'en regardant la bague à mon doigt.

J'étais sienne, et il était mien.

Il nous a fallut trois ans pour avoir notre premier et unique enfant. Adam était jaloux et voulait pouvoir profiter de moi au maximum. Il pensait que les enfants m'empêcheraient de lui consacrer de l'attention.

C'était avant que Lily naisse et ne devienne la perle de ses yeux.

La situation s'est alors inversée : j'aurais presque pu lui demander de m'accorder plus d'attention. Il posait des jours de congés pour l'amener au parc, voir ses spectacles d'école, et se proposer en tant que parent accompagnateur pour chaque sortie scolaire.

Toutes les mamans ne parlaient que de lui. Il était l'homme parfait.

Et pour moi, c'était l'être humain le plus fabuleux.
Il m'a tant appris que je ne saurais tout lister même si je le souhaitais.

Il m'a apprit ce que c'était que l'amour. Le vrai amour, avec un grand A.
Quelque chose de simple et pourtant si puissant qu'il survivrait à tout.

Qu'aimer, c'est aussi guérir. Panser toutes nos blessures et se soigner mutuellement. C'est trouver sa moitié, la personne qui nous permet d'avancer. Et que quand l'un de nous deux s'en ira, l'autre l'attendra là-haut, toujours présent pour veiller sur elle.

Et de toutes les choses qu'il a pu m'enseigner, une seule m'a parue comme la plus évidente de toutes...

L'amour est une infinie folie.

Une boucle éternelle qui n'a aucune explication et n'en aura jamais. Une folie qui s'immisce en vous et reste autant de temps qu'il le veut, au plus grand bonheur des couples.
Rares sont les fois où elle décide de partir, de tout simplement quitter le cœur des gens. Parce que quand c'est l'amour, le vrai, il reste à jamais.

Comme une prison dont on ne veut pas s'échapper.
Comme un rêve puissant duquel on ne peut pas sortir.
Comme une maladie sans aucun remède.

La maladie de l'amour.


N'oubliez pas de voter !

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PS :J'attends avec impatience vos avis ♥♥

Et voilà le chapitre qui conclut ce livre (avec une petite référence à la fin de mon premier livre)...
Je n'arrive pas à croire que j'ai commencé à l'écrire il y a si longtemps...

Mais je m'étais fixée un objectif : le finir avant l'année. Nous voici le 31 décembre et je suis sur mon ordinateur en train de fignoler les derniers détails pour m'assurer de vous donner une fin au top ♥

Merci pour ceux qui étaient présents avant (This Evil Little Love) et après (celui-ci !) et à ceux qui viennent tout simplement pour passer un bout de lecture en ma compagnie, lire mes mots et comprendre l'histoire que j'ai essayé de vous transmettre.

Je pense que ce livre est celui qui conclut la saga, je ne me vois pas en écrire un troisième. Mais peut-être qu'un jours vous me retrouverez parmi les étales des magasins, rayon lecture ♥ 

Pour conclure, n'abandonnez jamais l'idée de trouver votre moitié. L'amour est si simple et si compliqué à la fois. Il suffit de rester vous même pour le trouver, et de rester vous même pour le garder.

J'accepte toutes les critiques constructives et tous vos avis en commentaire ! :D

Si vous avez des questions, ou juste pour me dire ce que vous avez aimé/pas aimé, ou si vous attendez la suite, c'est dans les commentaires ! ;)

N'oubliez pas de vous abonner si vous voulez encore plus d'histoires, bisous !! ♥☺
31/12/2018

This Crazy Eternal Love (L'amour est une infinie folie #2)Where stories live. Discover now