Ils se sont aimés, un amour puissant, pur et passionnel...
Mais aujourd'hui tout a changé...
Ils se détestent...
Pourtant avec la coupe du monde ils n'auront pas d'autre choix que de cohabiter...
Parviendront-ils à gérer leurs sentiments...
Continue...
Après que l'on est sonné chez moi, mon père est parti ouvrir et ça fait déjà deux minutes.
Curieux je me relève du canapé et en m'approchant j'entends mon père râler.
- Non tu dégages d'ici il n'a pas envie de te voir ! Et si tu ne pars pas maintenant je te jure que j'appelle les flics !
Je fronce les sourcils, à qui il parle comme ça ?
Je m'approche un peu plus et mon cœur rate un battement en le voyant...
Putain mais qu'est-ce que Mes fout là en Allemagne en pleine coupe du monde ?
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Mon père qui n'a pas encore remarqué ma présence essaye toujours de faire partir Mes qui n'est pas décidé à l'écouter.
Je les regarde un moment ne sachant pas trop quoi faire, complètement perdu dans mes réflexions jusqu'à ce que j'entende mon prénom.
- Julian !
Je relève et mon regard croise celui de Mes qui vient de m'appeler. Mon père se retourne vers moi tout en empêchant Mesut de passer.
- Julian j'ai besoin de te parler...
Il n'a pas le temps de finir sa phrase que déjà mon père le coupe.
- Alors la certainement pas t'as assez fait de dégâts comme ça !
- Mais vous allez me lâcher oui ou non c'est pas à vous que je veux parler !
Après s'être adressé à mon père il bascule son regard vers moi avant de reprendre.
- S'il te plaît plaît Julian juste cinq minutes faut que je t'explique.
Son ton est presque suppliant et ça me fait bizarre de voir Mes comme ça. Depuis que je le connais je ne l'ai que très rarement vu parler de la sorte à quelqu'un.
Je réfléchis quelques secondes et finalement je m'avance vers eux. Je pose une main l'épaule de mon père et lui lance un sourire qui se veut rassurant.
- Jule t'es pas obligé tu sais je peux aussi...
- Papa c'est bon je gère,le coupé-je
Il soupire avant de se décaler, et je me retrouve face à Mes.
J'ai accepté de venir parler avec lui, je pense que ça doit être important étant donné qu'il a quand même loupé un match de coupe du monde, c'est pas rien et qu'il a fait le déplacement jusqu'ici chez mes parents.
D'un signe de tête Mes me fait comprendre qu'il veut qu'on aille dehors pour discuter et je me dépêche d'enfiler mes chaussures et une veste.
Puis, toujours sous le regard de mon père j'attrape mes clés de maison avant de sortir, fermant la porte derrière moi.
