plus vite que la musique (relation prof/élève)

Alexia

Coucou

Ce chapitre sera du point de vue de Corentin Soiteur.

bonne lecture !

au milieu du bruit désagréable du self, j'écoutait sans grande attention ma colègue Mme Davros. je la voyait m'expliquer les fondement de l'enseignement tout en manchant vigoureusement son steak. Un petit haut le coeur me parcourut en apercevant le creu de sa bouche. cette femme d'une quarantaine d'années avais pour habitude de toujours parler fort rajoutant un degré de plus au brouhaha.

- alors, pourquoi vien tu dans ce trou paumé ? me questionna mon voisin de table. pour faire taire sa colègue.

- c'est asser personel. fini-je par répondre en me mordant la lèvre.

il me fixa quelques secondes et tourna la têtê pour changer de sujet.

plongé dans mes pensées, je ne fit même plus attention au silence qui s'instalait rapidement. les élèves commençaient tous à sortir passant devant notre compartiment privé.

une jeune fille blonde arriva vers nous acompagnée de ses deux amies. elle arborait un sourire dragueur et son décoleter laissait aperçevoir le contour de ses formes impressionnantes. elle s'arrêta devant moi et posa son plateau sur le peu de place qu'il restait sur la table.

- Bonjour monsieur ! Je m'appelle Alexia et voici Inès et Morgane. elle fit un geste bref pour montrer les deux filles gloussants derière elle. C'est quoi votre prénom monsieur ? la jeune fille machait un chewing - gum montrant ses dents blanches et sa langue. elle ouvrait tellement la bouche que je voyait bientôt le fond de sa gorge.

- Je...je suis monsieur Soiteur. je ne vois pas en quoi mon prénom t'interesse. dis-je quelque peu perturbé par l'arrivée de cette demoiselle.

- Au contraire ! C'est toujours interessant de savoir des choses sur son professeur !

- Alexia ! ici c'est le coin des professeur pas des élèves. retourne dans la cour.

Je vit, à l'autre bout de la table un homme grand et fort s'aprocher d'Alexia. il attrapa d'une main le plateau de la demoiselle et l'entraina vers la sortie. elle me fit un dernier sourire et disparue au milieu de la foule d'élève.

Deux heures. je retrouvai ma salle où je començai à sortir le materiel pour le prochain TP. les lieux étaient en très bon état. les murs et les couloirs du batiment nous renvoyaient tous dans les années soixantes. seul les salles de science nous ramenaient au présent. je me souvin du petit speach que le proviseur m'avait réssité avant mon arrivée " vous verez ! le lycée date de quelques années mais les salles de sciences sont très bien. Nous les avons refaites l'an dernier."

j'endendis rapidement ma classe de première arriver dernière la porte. j'ouvrit celle ci et découvrit une quinzaine d'élèves rangée le long du mur.

- Vous avez vu ! On est une classe sage et super ! s'exclama une jeune fille blonde à quelques centimètres. Je reconnu Alexia et sa longue cheveulure faussement blonde. je lui adressa un petit signe de tête et fit entrer la classe.

- Tout d'abord, j'aimerais que vous me rédigiez un petit paragraphe sur une demi feuille vous présentant. Je veux savoir votre nom, votre prénom, votre age, votre moyenne d'SVT de l'année dernière et enfin votre ressentit par rapport à cette matière ! je vous laisse cinq minutes.

- monsieur !

J'aperçu une main se lever au dernier rang. Celle ci appartenait à une jeune fille à la peau aussi claire que les tables de la salle. elle me fixait de ses yeux noisette.

- Oui ? Comment t'appelle tu ?

- je m'appelle Manon ! C'est juste que d'habitude,  les prof nous demandent plein d'autres choses comme... si on à des frères et soeurs ou quelque chose du genre.

j'ouvrit la bouche pour répondre mais Alexia rétorqua à ma place

- En quoi ça te dérange ? de toute façon tu n'en a même plus !

Je remarqua le regard noir d'Alexia se porter sur Manon mais celle ci ne rentra pas dans son jeu et décida de l'ignorer.

avec un soupir de soulagement je reprit mes explications.

- Je ne vous le demande pas tout simplement car cela ne me regarde pas. mais si vous voulez le mettre alors allez-y.

Le cours passa avec une lenteur foudroyante et je restait, tout mes sens en éveil, craignant une dispute entre les deux rivales. La sonnerie retentit enfin et les élèves sortirent un par un. Je fit semblant de ne pas remarquer la présence d'Alexia qui, comme figé au sol, me montrait son sourire aussi faut que la couleur de ses cheveux. voyant que je ne levais pas le regard, elle s'éloigna lentement.

Au fond de la salle, Manon finissait de ranger ses affaires entourée de deux garçons. je reconnais bien le visage de Jean qui a eu peur de moi hier mais le deuxième, je n'ai pas retenue son prénom.

ils discutent tout les trois ou plutôt tout les deux car Jean, lui, ne sort pas un mot. il reste la main encrée dans celle de Manon et regarde le sol.

- T'a eu raison de l'ignorer l'autre garce. T'inquiète pas. s'exclama le jeune homme posant ses doigts sur l'épaule de Manon.

- Oui mais, la, elle à touché un point sensible !

- Je sais.

- T'a quoi comme cours ?

- Histoire.

- Ok

Je les vois arrivés vers la porte. Jean reste toujours scotché à son amie. l'autre garçon m'offre un large sourir avant de dépasser le seuil de la porte.

- Manon ! attends un instant j'aimerais te parler m'exclamais-je

- oui bien sure.

- je veux dire... seul. J'adressai un regard conciliant à Jean qui lui tennait fermement la main.

Sans broncher, le jeune homme retrouva le couloir vidé de tout les autres élèves déjà en cours.

- Tu as des problèmes avec cette jeune fille, Alexia?

- disons qu'on est pas vraiment copines. répondit Manon en m'adressant un petit sourire amical.

- J'aimerais bien que ce genre de chose n'arrive pas à chaque fois.

- Moi aussi. glissa-t-elle entre ses dents. Je suis désolée disons que... c'est une petite querelle de gosses.

Elle me sourit une seconde fois et glissa sa main dans ses cheveux. je la trouva subitement très jolie. ses yeux brun et ses lèvres rosées me firent monter le rouge aux joues.

nous restâmes sans mots quelques instant avant que Jean revienne prendre le bras de son amie.

- Vous avez terminés ?

pour la deuxième fois, j'entendait clairement la voix de ce garçon aux apparences fragiles. il me rapelais terriblement quelqu'un. Moi !