fatigue

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Bonjours à tous

Je vous avais promis un chapitre plus long mais j'ai décidé de le couper en deux parties.
Mais pour ne pas vous faire trop attendre et parce que je suis presser de le publier je posterais la suite dans la semaine.

Bonne lecture

Je retrouve ma place au fond de la salle et m'installe sur l'un des tabourets inconfortables. J'apperçois devant moi Bastien gribouillant quelques avions sur sa feuille de papier. Romane pianote le long de la table en fixant sans grande attention les afiches plaquées au murs tandis que M. Soiteur tente désespérément d'allumer le rétroprojecteur. Étrangement je n'entends prèsque pas sa voix. Il parle pourtant asser fort mais le son devien de plus en plus sourd et ma vision faiblie j'essaie  avec maladresse d'attrapper mon stylo pour prendre les quelques mots soulignés à la craie mais mon bras ne veux pas bouger. Je décide donc de rester dans la même position pour découvrir peu à peu un noir profond.

                                                     *****

- Bonne journée !

- A toi aussi Lucie !

- A Demain !

- Oui, a demain.

- Aurevoir monsieur !

- Aurevoir Grégoire

- dites monsieur, on devrait pas réveiller Manon ?

- Si ! On devrais. Je vais le faire ne t'inquiète pas.

J'entends des voix traverser la salle surplombés par le grincemnt des tabourets. Mes yeux ne semble pas vouloir affronter la lumière tandis que peu à peu le silence revien. Je ne perçois plus que le bruit de pas avançant vers moi dans un mouvement saccadé. Un léger vent caresse ma joue quand la porte claque. Soudain une lourde et chaude main se pose sur mon crane toujours entre mes bras. Je m'attends à ce que ses doigts se mouvent furtivement mais au lieu de cela, ils glissent le long de ma cheuvelure pour attérir au creu de mon cou. N'ayant pas encore levée mes paupières je distingue par le seul moyen de l'ouïe le tabouret près de moi bouger. J'imagine que la personne s'assoit à mes coté car je sent cette fois son soufle sur ma peau.

J'ouvre le plus discrètement possible mes yeux et découvre mon professeur posé. Il ne fait que me fixer et n'a pas enlevé sa main de mon cou.

Son regard pénètre le mien tandis que je relève la tête. Un de ses larges sourires émerge pendant que ses joues rougissent de plus en plus.

Sans aucun mots nous nous comprenons tout de suite. Il s'approche doucement de moi, je sens sa respiration et perçoit bientôt son coeur battre aussi vite que possible. Ces secondes deviennent interminables. Pour la première fois,  une douleur agréable s'immisce au creu de mon ventre et ma respiration tente vainement de garder un rythme régulié. Sa bouche est à quelques centimètres, quelques milimètres pour enfin venir se coller à la mienne. Je retrouve les profondeurs de l'obscurité pour mieu apprécier se baiser. Ses bras viennent contre mon dos ce qui me donne quelques frissons de plaisir. Sa langue rencontre délicatement la mienne pour partager ces quelques roulement bien trop vite finis.

Son regard vien de nouveau enflammer le miens tandis que ses main m'atrappent. Mr. Soiteur m'alonge sur la table glacée mais je ne discerne que la chaleur de son corps qui me recouvre. Nous somme tout deux alongés reprenant notre baisé. Une exitation non soudaine m'enivre. Ma main plonge dans ses cheveux bruns pendant que lui caresse mes courbes. Ne faisant plus attention à rien je laisse glisser mes doigts le long de son corps pour découvrir le bas de son dos. Je surprends un gémissement de sa part essayant d'être le plus discret possible.

Nous restons dans cette position quelques instants lorsque soudain, je constate qu'une bosse se forme au travers de son pantalon.

A cet instant plus rien ne nous arête. J'enlèvre précipitament son t-shirt et découvre un corps pas très musclé mais bien entretenue. Il est très fin et son torce n'héberge pas un seul poil. Nous reprenons furtivement nos baisés, je découvre cher moi cette envie pressante de vouloir satisfaire mon désir mais aussi le sien. Je n'avais auparavant jamais remarquer son charme absolue pourtant je me retrouve à vouloir encore plus de lui.

Tout à coup, M. Soiteur se décolle de moi pour une fois de plus encrer son regard dans le mien. Étrangement je ne perçoit plus aucun désir mais une immence surprise. Il ne bouge plus et garde ses yeux grand ouverts.

- Debout. Me fait-il d'une voix calme

- Quoi ?

- Debout ! Aller !

- Mais, pourquoi ? Il y a quelque chose que je n'ai pas bien f...

- Debout, aller Manon, sa voix devien de plus en plus petite comme s' il me chuchotait à l'oreille, ce n'est pas ici qu'il faut dormir.

Peu à peu son image devien flou, le son lui ne change pas au contraire, il s' éclairci. Je retrouve encore une fois un noir glaçant tandis que mes autres sens se réveil difficilement. Un soupire sort instinctivement de ma bouche quand j'ouvre les yeux.

Surprise je retrouve ma salle d'SVT complètement vide d'élève. Mr. Soiteur est enraciné devant moi ayant malheureusement éffacé sons sourire.

- Je... C'était un rêve ?

- Apparement oui ! Mais celui de s'endormir en classe non !

- Je... Je sui désolé,  essai-je de formuler reprenant mes esprits.

-  He bien, j'espère pour toi que c'était un beau rêve ! Parce que tu à rater un des meilleurs moment !

- surement !

- Bon he bien j'aurais préféré que ton portable sonne plutôt que tu t'endorme pendant mon cours mais bon...

- désolé...

- Très bien ! Je ferais comme si rien ne c'était passé !

- Moi aussi ! Répondis-je repensant à mes soudaines envies.

J'apperçois à l'entrée la tête de Romane passer l'encadrement de la porte. Un large sourire se dessine sur son visage tandis que sa main m'adresse un bref coucou.

Sans vraiment réaliser ce qui vien de se passer je me retrouve en cours d'anglais toujours au fond de la classe. A mes coté Hugo prend quelques notes concentré sur Mme Poguythe. De la où je suis j'ai une splendide vue sur le parking et apperçois mon prefesseur d'SVT pénétré dans sa voiture. Je le vois toujours couvert de sa blouse blanche sous les nuages noirs. Mes yeux ne font que le suivre sans vraiment êtres discrets. Il reste dans sa voiture sans la démarer et lève la tête vers moi. Mes joues rougises quand je discerne son regard sur moi. Sa main se lève tandis que je revois mon rêve. Il m'est d'un coup bien trop attirant tandis que je lui envoie un grand signe de main pour qu'il ne détrourne pas le regard. Je le comprend étonné mais curieux. Je  groffonne à la hate quelque mots aussi gros que possible pour qu'il puisse les discerner.

Après plusieurs secondes il oche la tête et m'adresse un dernier signe de la main favorable.

- Mademoiselle Manon !

Je détrourne la tête et découvre Mme Poguythe à quelques centimètres de moi.

- Donner moi ce papier !

Obligée mais fière de moi je lui donne ma feuille essayant de déceler la moindre colère sur son visage. Elle déplie la cause de sa curisité et déchiffre mentalement mes quelques mots.

CET APRÈS MIDI  A  14H  SALLE A109 ?

plus vite que la musique (relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant