Pourquoi moi ?! [Jarco] [ Correction + Réécriture ]

Chapitre 6 : Doux réveil

Le lendemain matin de la soirée

PDV Armin :

Je me réveille un peu avant tout le monde, espérant trouver des choses intéressantes dans la grande maison de Jean. Comme par exemple des garçons blottis l'un contre l'autre.
Ça n'a rien de bizarre ! Je veux juste le bonheur de mes amis... Et créer des couples !
Je me lève doucement pour ne pas réveiller Connie qui ronfle toujours. Je ferme la porte derrière et me dirige d'abord dans la chambre d'en face. C'est là que dorment Eren et Livai. J'entends du bruit donc j'écoute à la porte et.......

Eren : Livai !

Livai : Arrête de faire autant de bruit.

Eren : Mais...

Livai : Shh... Calme toi... Je veux juste... me rapprocher... de toi...

Eren : Trop sexy !

Livai : Eren tu baves... Sans moi en plus.

Eren : Désolé Li...hum...Mmmmmh

J'ouvre délicatement la porte, glisse mon tel et prends une photo avant de partir. Sur mon écran je vois quelque chose qui me plaît beaucoup :

Je sens que ça va devenir chaud ! Je m'éclipse avant de me faire attraper avec cette photo sur moi.
Direction chambre de Jean où mon deuxième couple favori a dormi. Je n'entends absolument rien à la porte donc je décide d'entrer doucement. Je le savais ! Je savais qu'ils allaient finir ensemble ! Je prends une photo comme souvenir.

Ils sont adorables ! Je m'en vais alors car je vois Marco se réveiller légèrement. Je ferme discrètement la porte, retournant dans ma chambre...

PDV : Marco :

Je me réveille, il doit être 10h du mat... Je vois la porte bouger et... QUOI ?! La porte s'est fermée toute seule ou j'ai rêvé... Non j'ai rêvé...
Je prend soudain conscience de ma position : Jean est fermement accroché à moi, sa tête près de la mienne. Se réveiller avec cette vue est juste génial. Je lui caresse doucement les cheveux, le dévorant du regard. Je veux juste rester ici quelques instants de plus.
J'ai pu réfléchir un peu pendant la nuit, alors que j'essayais de trouver le sommeil... Il me plait. C'est maintenant une certitude. Voilà pourquoi je profite de ces précieuses secondes avec lui dans mes bras.

Jean : Mmmh...

Merde ! Déjà il se réveille ?! Je n'ai pas le temps de bouger qu'il a déjà ouvert les yeux. À moi d'expliquer ça maintenant...

Moi : Euh... Je... Bonjour Jean !

Jean : Bonjour Freckels... Je me disais bien que je n'avais pas une peluche aussi confortable !

Il rigole encore un peu endormi. Ne fais pas cette tête s'il te plaît... Tu es... Trop mignon comme ça...

Moi : On va rejoindre les autres ?

Jean : Je te gêne tant que ça ?

Il se rapproche encore un peu plus.

Moi : Non c'est pas ça... Je pensais que... Laisse tomber ! Tu as bien dormi ?

Jean : Très bien ! Tu es un coussin très confortable Marco !

Ce sourire... Je voudrais juste que ce sourire dure toujours. Il remarque que je le dévisage et s'approche encore. Il n'y a que quelques centimètres entre nos lèvres... Il me regarde dans les yeux intensément... Il ne va quand même pas...

Sous la pression, je me recule légèrement, un peu intimidé. Son visage change alors d'expression et il se stoppe.

Jean : Désolé... Je sais pas ce qui m'as pris de me rapprocher comme ça de toi... J'ai dû te faire peur.

Il se lève la mine un peu grave. Mon cœur... J'ai cru que mon cœur allait lâcher... Je me sens un peu déçu aussi... J'aurais aimé l'embrasser mais je n'en ai pas eu le courage.

Vendredi, 12h56

Les cours m'ennuient aujourd'hui. Cette journée m'ennuie en général. Certes tout le monde est là et en pleine forme. Et Eren n'a pas cessé de jeter des regards d'envies à Livaï dès qu'on le croisait.
De mon côté, je ne me sens pas très à l'aise. Jean m'évite, je crois. Il n'est plus proche de moi, évite de croiser mon regard aussi... Ça me rend triste et nerveux. Dès qu'il arrive, mon cœur s'emballe mais se resserre bien vite en réalisant qu'il y a bel et bien une distance. Celle-ci me laisse un goût amer. Certes, j'ai paniqué chez lui. Mais pour quelqu'un qui voulait me protéger, je trouve qu'il change bien vite d'avis.

Frustré par son comportement, je décide, sans rien dire, de quitter le groupe pour aller lire plus loin, tout seul. Jean me regarde m'éloigner, ouvre la bouche mais ne dit rien. Je lui tourne le dos, c'est un peu de sa faute si je me sens comme ça, non ? Mais il est pas le seul fautif. Je regrette de ne pas avoir pris mon courage à deux mains et de ne pas l'avoir embrasser. Il semblait partant en plus. Je suis lâche...

Je me pose sur un banc dans la cour extérieur et commence à lire. C'est un livre de S.F que j'aime beaucoup. Je lis soudain un passage qui me fait bloquer.

"Elliot ne savait pas comment lui se sentait. Son ami s'en voulait terriblement de mettre autant de distance alors qu'il voulait juste être avec lui. Elliot n'eut pas le courage de se confronter à Mike, de réparer son regret. Aujourd'hui Mike a disparu..."

En plus d'être très triste, ce passage me fit prendre conscience que j'étais assez égoïste. Je ferme donc ce bouquin pour aller retrouver Jean et lui dire comment je me sentais. M'enfermer ne servait à rien. Il faut que je gagne en confiance et en courage si je veux vivre ma vie.

Bien décidé, je marche vite dans les couloirs pour retrouver le groupe. Malheureusement, des bras m'arrêtent dans mon élan et je me retrouve bien vite dans une position délicate.

Annie : Alors, tu nous as oublié peut-être ?

A suivre....

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J'espère que ce chapitre vous a plu. On se retrouve au prochain.

Bize 😉