Chapitre 7 : Encore eux...

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Lycée 13h02

Je savais qu'ils n'allaient pas me laisser en paix bien longtemps encore. Je voulais faire quelque chose de bien : avoir le courage de faire ce que je voulais. Chose que je n'ai jamais faite. Mais là je suis bloqué. Ils me bloquent. Annie et Reiner... Comme à son habitude, Bertholt reste en retrait. Je sens que cette fois ci, ça va mal se passer.

Ils me mettent dans un coin et commencent à me frapper. Les coups de poings pleuvent sur mon corps alors que je n'ai rien demandé. Ils me mettent au sol et je profite d'un moment pour appeler à l'aide. Mais personne ne vient. Jean ne vient pas. Un coup de pied plus fort que les autres m'assomme légèrement.

Annie : Putain Reiner ! Fais gaffe ! On a besoin de lui.

Reiner : Ça va... Il est vivant encore.

Annie : Heureusement pour toi.

Bertholt : Pourquoi on fait ça en fait ? Il a rien... Aie !

Annie : T'es stupide ou quoi ?! C'est à cause de Jean.

Reiner : Marco est précieux pour Jean. Si on veut notre vengeance, il faut s'en prendre à la tâche.

La tâche c'est moi... Mais c'est quoi ces histoires de vengeance ? Et depuis quand je suis "précieux" pour Jean ?
Tant de questions se bousculent dans ma tête. Je finis par crier.

Moi : MAIS POURQUOI MOI MERDE ?!

Ils restent tous choqués pendant un instant, surpris. Ils ne m'avaient sûrement jamais entendu crier de la sorte, moi non plus d'ailleurs... Je n'ai pas pour habitude de m'énerver mais là, ma patience a ses limites. Je rassemble toute ma colère et j'essaye de me lever. C'est un échec...

Annie : Oh mon pauvre petit Marco...Il ne t'as pas raconté l'histoire ? C'est dommage ça... Bon ben tu te laisse faire et tu ferme ta gueule !

Reiner : Du calme Annie...

Bertholt : Les gars ! Un pion se ramène !

Et ils partent. Oui, aussi vite qu'ils sont arrivés. Me laissant seul comme ça au sol. Je me relève tant bien que mal et me dirige vers les toilettes. Je marche si difficilement que je mets plus de 5 minutes à faire 300 mètres. Quand j'arrive enfin à l'abri, je me dépêche de nettoyer mon visage et mes bras couverts de terre. Je remets ensuite ma veste à manches longues pour éviter les questions sur mes égratinures. Au moment où je sors des toilettes je me fais interpeller. Pourquoi lui, maintenant ?

Jean : Hey Marco... Est ce que ça va ? Tu n'as pas l'air bien...

Pourquoi tu me demande ça ? Je pensais que tu ne voulais plus me parler.
Évidemment je ne réponds pas ça, je me contente de l'ignorer.

Jean : Marco ! J'ai... J'ai vu ce qu'il s'est passé...

Quoi ?! Alors pourquoi tu n'as rien fait ?!

Jean : Je suis désolé... Tout est de ma faute... Je ne voulais....!

Ça suffit, j'en ai marre. Je venais pour m'excuser auprès de lui, pour lui dire ce que je ressens... Mais là non. Je préfère encore me taire et garder mes sentiments pour moi. Tout ce qui m'arrive c'est ça faute ! J'avais une vie simple, presque ennuyante mais au moins je n'avais pas besoin de me poser des questions.

Je le pousse violemment et continue de marcher, sans lui jeter un regard. Je m'éloigne dans le couloir. Ma jambe me fait horriblement mal. Mais ce n'est pas tout. Plus je m'éloigne de lui, plus mon cœur se serre et me fait mal.

J'aurais vraiment pas du accepter qu'il se rapproche de moi. Ça se voyait que ce n'était pas quelqu'un de particulièrement altruiste. Je crois que c'est le pire jour de ma vie...

PDV Jean :

Merde ! Qu'est ce que j'ai fais encore... Je blesse encore quelqu'un par mes actions mal réfléchies. Et ce quelqu'un c'est Marco ! Je m'en veux... Il n'aurait jamais dû être mêlé à ça... Tout est de ma faute...
Non seulement je l'évite et en plus je le blesse. D'ailleurs pourquoi je l'évite depuis la soirée chez moi ? Peut être parce que j'ai failli l'embrasser...

Je tourne les talons après un dernier regard à Marco. J'avance de quelques pas, accablé par le poids de me responsabilité. Il est plus que temps de parler avec eux pour mettre les choses au clair.

Je les trouve finalement adossés contre un mur à l'extérieur. J'avance d'un pas décidé vers eux. Je n'ai plus envie de jouer à leur guéguerre stupide. Ils ont osés s'en prendre à Marco et ça me mets hors de moi.C'était la fois de trop, la violence de trop.

Moi : Oh les bouffons, faut qu'on discute.

Annie : Tiens tiens, regardez qui se montre enfin.  Cette fois-ci ça a marché. Si jamais su, je l'aurais frappé directement.

Bertholt : Annie s' il te plaît...

Reiner : Tais toi Berth, on va enfin mettre les choses au clair entre les deux.

Reiner et Bertholt sont mes anciens amis. Malheureusement ils se sont rangés du côté d'Annie.... Sinon on aurait pu rester potes. Annie par contre...

Annie : C'est quand même dingue qu'on soit obligés de s'en prendre à ton petit copain pour que tu viennes enfin.

Jean calme toi. Jean calme toi.
Je m'oblige à serrer les poings et à souffler pour éviter de l'égorger. Je ne la reprends même pas sur le "petit copain". Surtout que ce n'est pas totalement faux pour ma part.

Moi : Annie faut qu'on parle.

Annie : Tu crois pas si bien dire...

On se toise à quelques mètres l'un de l'autre.

Moi : Tu veux quoi ?

Annie : Que tu répare ton erreur de l'année dernière .

A suivre...

~~~~~~~~~~

Hey ça va ? Moi nickel !

Alors d'après vous, qu'à fait Jean autrefois ? Et en quoi ça concerne Marco ?

J'espère que vous n'êtes pas trop déçus de la dispute entre Jean et Marco. Vous inquiétez ça va se régler...peut être 😉

N'hésitez pas à donner vos avis en com, je suis toujours contente de les lire.

Au prochain chapitre ! Bize 😙

Pourquoi moi ?! [Jarco] [ Correction + Réécriture ]Where stories live. Discover now