Si on m'avait dit, qu'un jour, je m'attacherais à nouveau, j'aurais rigolé. J'aurais dit à cette personne que son affirmation est ridicule et entièrement fausse.
Mais il a changé la donne.
Et je me suis attachée.
Ce n'était pas dans mes plans.
Mais...
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Mardi 28 août 2018 Devant chez Vincent 20h39 PDV de Coralie.
Je m'arrête un instant et observe le bâtiment. Je vois qu'il y a du mouvement par la fenêtre, alors je me dis que Vincent est chez lui.
Ça fait trois jours que je ne lui ai pas parlé, que je n'ai pas chercher à prendre de nouvelles. Enfin, si, mais il n'a pas répondu à mon appel, ni à mon message. Voilà pourquoi je suis devant chez lui en ce moment même.
Je m'avance et tape le code afin d'entrer. Je monte les escaliers jusqu'à son étage et longe le couloir pour enfin arriver devant sa porte. Je souffle un coup et toque trois fois. J'entends des pas, puis Vincent ouvre la porte. Il semble surpris de me voir mais finit par me lancer un mince sourire.
« - Vincent... je- je peux entrer? »
Il hoche la tête positivement la tête et ouvre plus grand la porte afin que je puisse entrer. Je dépose mon sac à main sur la table basse et m'installe dans le canapé, au salon.
« - Bon, j'imagine que tu as quelques doutes sur la raison pour laquelle je suis venue ici, mais je voulais m'excuser. J'ai sur-réagi, je l'avoue, mais je n'ai pas pris le temps de réfléchir et je me suis emportée. Donc voilà, je-... je suis désolée. »
Il me regarde quelques instants, il semble analyser si je suis sincère. Je baisse les yeux, couverte de honte de m'être emportée de cette manière samedi dernier.
« - C'était si compliquée que ça? » lâche-t-il en rigolant.
Je lève les yeux vers lui et il me tire la langue, il se fout bien de ma gueule ce con. Je prends un coussin et lui balance en pleine gueule, se qui le fait taire quelques instants, avant qu'il le relance sur moi. J'éclate de rire et Vincent se rapproche du canapé, jusqu'à presque être assis sur moi. Il commence a me faire des chatouilles, ce qui me fait rigoler encore plus.
« - Oh- Non Vincent- pas des- pas ça! » essayais-je de dire entre quelques rires. « - Un bisou et j'arrête! » « - Mais- d'accord! » « - Vas-y. » « - Mais- lâche moi et promis- je le fais. »
Il arrête et je me redresse, puis je l'embrasse fougueusement. Vincent passe sa main sous mon t-shirt et je frémis sous son toucher brûlant. Nous nous retrouvons rapidement dans la chambre, tous les deux, avec une seule envie en tête.
Mercredi 29 août 2018 Appartement de Vincent 08h57 PDV de Coralie.
Je me réveille naturellement en sentant un mouvement à ma droite. Je tourne la tête et vois Vincent, qui dort toujours mais qui semble agité. Je me redresse sur mes coudes et le regarde quelques instants, avant de réaliser qu'il fait sûrement un cauchemar. Je rigole et lui frappe doucement l'épaule.
« - Vincent! Réveille toi! »
Il semble s'apaiser et tourne sa tête vers moi, ses beaux grands yeux ouverts. Il sourit puis fronce les sourcils.
« - Quelle heure il est? » « - Je sais pas, mais assez tard je crois. » « - Et ton boulot? » « - Oh putain! J'avais complètement zappé! Merde, je dois y aller! »
Je sors du lit mais Vincent attrape mon bras et m'empêche d'aller plus loin. Je me tourne vers lui et lui demande pourquoi il fait ça.
« - Appelle et dis que tu seras pas là, toute la journée, j'ai quelque chose de prévu pour nous deux. » explique-t-il. « - Quoi?! Toute la journée? » « - Toute la journée princesse. » « - J'appelle Caroline, je reviens. »
Je quitte la pièce, à moitié convaincu par l'idée de Vincent. Je vais dans la cuisine pour prendre mon téléphone et appeler Caroline. Lorsque je la trouve dans mes contacts, j'appuie sur le petit téléphone et la sonnerie retentit immédiatement.
« - Oui? » dit ma patronne en décrochant. « - Caroline? C'est Coralie, je pourrais pas être là aujourd'hui. » commençais-je. « - Quoi?! Mais j'ai besoin de toi! » « - Désolée, je suis malade et j'ai vomi mes tripes toute la nuit. » « - Oh, alors repose-toi ma belle, et, tu sais quoi? Prends ta journée de demain aussi. » « - Réellement? Merci Caroline t'es la meilleure. » « - Reviens nous en forme, allez, à vendredi! » « - Encore merci, à vendredi! »
Je dépose mon téléphone sur le comptoir, un sourire aux lèvres. Je suis trop contente, j'ai deux jours de congés, où je peux faire ce que je veux! Enfin, Vincent a dit qu'il avait prévu quelque chose. Je retourne dans la chambre, où le brun s'est rendormi. Putain mais quel marmotte celui-là. J'enfile rapidement un jean taille haute ainsi qu'un t-shirt à Vincent, avec lequel je fais un noeud au niveau du ventre. Une fois à peu près apprêtée, je vais au salon et prends mes affaires avant de sortir de l'appartement.
En marchant jusqu'à mon appartement, je sens mon téléphone vibrer dans la poche de mon jean. Je le saisis et décroche.
« - Sup? » dis-je en décrochant. « - Coco! Ça te dit de passer chez moi? Faut que je te parle d'un truc. » dit-elle d'une voix triste. « - Yep, je suis chez toi dans... 1 heure! » « - Dépêche toi steuplait. »
Je dépose mon téléphone dans mon sac à main et accélère. Une fois chez moi, je vais directement dans la salle de bain pour me doucher. Une fois toute propre, je sors et roule une serviette autour de mon corps pour allez dans ma chambre. J'enfile rapidement un jean blanc et un croc top noir puis je prends une pomme dans la cuisine.
« - Bon, clés? C'est bon, téléphone? C'est ok aussi, c'est parti! » dis-je à moi-même.
Je sors de l'appartement et monte dans le Uber que j'avais appelé un peu plus tôt. Il me conduit jusqu'à l'appartement de Lola et je monte directement dans celui-ci. J'entre, dépose mes trucs dans le canapé, vais dans la cuisine pour prendre un paquet de chips et un bol de crème glacée. Je marche jusqu'à la chambre de mon amie et toque doucement.
« - Entre. »
Je la trouve assise sur son lit, les bras roulés autour de ses genoux, les cheveux en batailles et les yeux bouffis. Elle a pleuré. Je dépose la nourriture par terre et me jette sur le lit pour la prendre dans mes bras. Je déteste la voir comme ça, et la dernière fois, c'était de la faute du plus grand connard du monde. Je la laisse pleurer sur mon épaule pendant près de dix minutes, puis je la prends par les épaules pour la regarder droit dans les yeux.
« - Qu'est-ce qui se passe ma belle? » « - C'est... c'est ma mère. »