Le Soleil, La Lune et L'Etoile

Dans les jardins du château...

Allongée dans une botte de foin près des écuries, Lucie réfléchissait à son plan pour résoudre cette situation, parce que pour le moment elle n’a ni  chambre, ni amoureuse. Elle a passé la nuit dans les écuries en compagnie des chevaux à tourner encore et encore sans trouver le sommeil. Il faut déjà qu’elle arrive à rentrer en contact avec Larianne seule à seule.

Elle était entrain de se diriger vers la chambre de la Princesse en passant par les jardins quand elle entendit 2 voies se déplacer vers elle. Aussitôt elle se jeta dans le buisson le plus proche pour s’y cacher. Elle reconnue immédiatement la voie de Larianne… et de son frère. Évidemment elle aurait dû se douter qu’il sauterais sur l’occasion aussi rapidement.

-« Alors ma Princesse dites en moi plus sur vous » dit Lucian d’une voie mielleuse. ‘Ma Princesse’ à cette phrase Lucie rigola d’amertume intérieurement.

-« Et bien que dire, j’ai 18 bientôt, j’ai toujours vécu dans ce château enfaite rien que vous ne savez pas. » dit Larianne simplement. Lucian s’arrêta devant une fleur et la cueilla  pour pour l’offrir à la Princesse.

-« Tenez ma beauté, pour vous un œillet d’amour. » dit-il, sa phrase pleine de sous entendus.

Mauvaise pioche, Larianne déteste les œillet d’amour et par-dessus tout elle déteste la couleur orage pensa Lucie ce qui la fit sourire.
Et elle jubila encore plus quand elle vit le visage remplit de mal aise de la princesse qu’elle essaya de cacher au maximum pour pas paraître malpoli.

-« Merci Lucian, je devrais sûrement la mettre rapidement dans l’eau avant qu’elle ne fan. »

Et sur ce, Larianne parti presque en courant vers sa chambre sans oublier de jeter la fleur au passage.
Lucie a encore un avantage, c’est pour elle que la Princesse a des sentiments et pas son frère.

Ce soir elle a décidé de se rendre à leur coin habituel, la bibliothèque, en espérant qu’elle viendra. Ça fait une heure qu’elle l’attend, mais elle ne perd pas espoir. Soudainement la porte s’ouvre, faisant mettre les mains de Lucie derrière le dos. Quand Larianne vit qui était là, elle eut pour attention de faire demi tour.

-« Non attends ! » cria Lucie ne voulant pas qu’elle lui échappe encore une fois.

-« Pourquoi est ce que tu portes encore cette perruque ridicule, c’est bon tu n’a plus besoin de me mentir maintenant. » cracha t-elle. Lucie enleva doucement sa perruque pour laisser ses cheveux brun mi long tomber sur ses épaules. A cette vue le cœur de Larianne loupa un battement, elle est magnifique, pensa t-elle.

-« Tiens c’est pour toi, tes préférées. » elle sortie de son dos un petit bouquet d’amaryllis blanche au centre et rouge sur les bords. Ce geste fit chaud au cœur de Larianne mais elle ne devait pas le montrer, elle devait rester forte et ne pas tomber dans le piège.

-« Maintenant tu peux partir de ce château, tu n’a plus ta place ici. » lui dit-elle froidement après avoir récupéré le bouquet.

-« Est-ce que c’est ce que tu veux ? Que je parte ? » demanda Lucie doucement espérant qu’elle ne dira pas oui.

-« Oui, tu ne fais pas parti du concours, je n’ai jamais eu de sentiments pour toi de toute façon. » cette phrase semblait tellement fausse pour Larianne mais elle devait l’éloigner le plus possible. Et c’est ainsi qu’elle laissa Lucie seule dans la bibliothèque avec ces mots qui viennent de lui briser une deuxième fois le cœur.

A partir de ce moment, elle ne savait plus quoi faire, est ce que c’était vraiment ça qu’elle voulait ? Qu’elle parte et la laisser vivre sa vie dans son château ? Même si elle lui a dit directement dans les yeux, elle a le sentiment que ce n’était pas la vérité, que au fond elle voulait qu’elle se batte, qu’elle lui prouve qu’elle est digne de confiance, qu’elle lui montre jusqu’où son amour était prêt à aller.

D’abord il va falloir qu’elle règle les choses avec son frère.

-«Qu’est ce que je peux faire pour toi ma sœur ? » demande t-il avec un sourire espiègle.

-« Tu n’a jamais pris soin de moi n’est ce pas ? »réalisant enfin qui était son frère.

-« Si mais pas de façon altruiste. Je savais que si je prenais soin de toi nos parents m'aimeraient encore plus, leur fils parfait avec tout le monde. Je savais déjà que j’étais destiné à de grandes choses regarde où je suis maintenant, sur le point d’épouser la princesse et d’hériter d’une grosse somme d’argent. » rigola t-il.

-« Tu n’a jamais été coincé en Chine non plus ? » continua t-elle en se mordant la lèvre inférieur pour éviter de craquer.

-« Non j’étais simplement chez un ami. Mais je savais que toi tu remplirais à merveille tous les critères pour passer les épreuves sans problème. » dit-il simplement en s’en allant laissant, sa sœur sous le choc…