Elle a 16 ans , elle en fait 20 . Elle se bat comme personne et maitrise parfaitement le tir à l'arc, le maniement du bâton et de l'épée , le mousquet.
Ses atouts vont l'aider à réaliser son rêve : devenir " Mousquetaire du roi"
Aika est une jeu...
Le temps du voyage était terminé. Après plusieurs semaines de marche a travers monts et vallées, la meute avait déniché une petite vallée giboyeuse à une centaine de kilomètres du village le plus proche. Il semblait aucun regard humain n'ai encore jamais été posé sur ce petit sanctuaire au cœur des Alpes, où la faune et la flore étaient encore intacts. On était fin novembre. L'hiver s'était fait cruellement sentir et les tempêtes de neige devenaient de plus en plus longues et fréquentes . Toutefois les loups n'en souffraient que très peu grâce au climat doux de la petite vallée. Celle ci, entourée de hautes montagnes, était assez bien protégée du vent et les tempêtes y étaient moins intenses.
Les louveteaux grandissaient vite, et devenaient chaque jour un peu plus téméraires et indépendants.
Croc blanc était toujours aussi vif et curieux. Il n'était pas rare qu'il parte une journée entière en compagnie de l'enfant et d'un ou deux autres jeunes loups pour courir dans la montagne, pêcher dans les ruisseaux, ou poursuivre les lapins. Ils étaient devenus inséparables et quand on voyait l'un d'eux on savait que l'autre n'était pas loin.
La complicité qui existait entre ces deux êtres était parfois si intense que les autres loups ne savaient plus quoi en penser. Complices dans les jeux et les courses dans la montagne, dans les aventures et les découvertes, plus curieux que nature, ils évoluaient mieux et plus vite que les autres jeunes. Ceux ci, malgré l'indépendance qu'il acquéraient chaque jour, préféraient rester avec les adultes a jouer ou a dormir.
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L'enfant, quant à lui , gagnait peu à peu la confiance de la meute. Ils le considéraient désormais comme un des leurs. Petit à petit, il apprenait à chasser, à nager, à guetter les proies, à connaitre la montagne et ses dangers, à se battre et à se méfier des hommes. Bien que loin de la civilisation, il n'était pas rare que lors de leurs courses dans les bois ( qui les menaient souvent jusqu'à 30 à 60 kilomètres de la tanière ), il ne rencontrent des traces de pas de chasseurs isolés.
Cette éducation précieuse lui apprenait à vivre dans des milieux parfois inhospitaliers et hostiles. Quelle différence avec le système d'apprentissage qu'employaient les autres brigands, trop souvent accompagné du fouet !
Tout les loups s'unissaient pour lui prodiguer, ainsi qu'aux autres louveteaux, un enseignement digne de ce nom. Enfin, il se sentait intégré à cette grande famille, pour le meilleur... et pour le pire !
