Chapitre 10

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Tout en souriant Eijiro se releva enfin du blond, gardant la bouteille dans une main, il resta néanmoins proche du mafieux se collant à son flanc gauche, il remonta ses genoux contre son torse et posant sa tête sur ces derniers. Le feu de la cheminée réchauffait toujours agréablement la pièce, et le rouge se sentait bien actuellement, la présence de Katsuki à ses côtés apaisait sa peur. Il ne put s'empêcher de se demander si malgré ses paroles, demain matin le mafieux serait toujours là. L'explosif quant à lui appréciait simplement le silence, chez lui ce dernier était oppressant et il réfléchissait sérieusement à prendre des vacances. Kirishima allait se relever quand quelqu'un toqua violemment à la porte, tout en hurlant.

«- Écoutez moi bien petits enfoirés, je vais vous massacrer, comment osez-vous rester ici comme-ci de rien était !»

Ni une ni deux le jeune homme aux yeux rouge et à la cicatrice attrapa la main du futur parrain et le mena à la cave, lui ordonnant de se cacher, et de ne sortir sous aucuns prétextes. Bien sûr ce dernier râla qu'il voulait exploser cet inconnu mais Eijiro ne lui laissa pas le choix.

«- Écoute Bakugo, j'ai confiance en tes capacités mais ce n'est peut-être qu'un malentendu, s'il te plaît reste ici, si jamais j'ai le moindre soucis je t'appellerai.

- Tu fais chier tête d'ortie, j'espère pour toi qu'il ne t'arrivera rien ou je te tue.»

Il remonta dans la cuisine après avoir ébouriffé les cheveux du jeune homme, le gratifiant d'un joli sourire confiant, et de paroles douces.
En traversant la cuisine puis le salon pour se rendre à la porte il espérait que tout irait bien et que personne ne les avaient retrouvés. Il ouvrit la porte avec précaution, et son souffle se coupa. L'homme en face de lui était âgé d'une cinquantaine d'années, et était censé appartenir à son passé. Son regard se durcit et il resta sur ses gardes.

« - Ah Eijiro c'est vraiment toi ? Tu as tellement grandis, ça va faire quelques années déjà. Tu as même teint tes cheveux ! Désolé d'avoir crier j'avais peur que des petits merdeux soit entrain de cambrioler la maison. Tu sais à quel point ta grand-mère était une personne adorable et je ne voudrais pas qu'il arrive quelque chose à sa maison adoré. Nous y avons passé de si bons moments.»

Le vieil homme avait eu un sourire mauvais, et il rentrait doucement dans la maison profitant de l'état de surprise de l'adolescent. Le dealer n'avait pas oser opposer une quelconque résistance. Il restait cependant près de la porte, attendant patiemment que l'homme ai fini de parler mais ce dernier s'approcha un peu trop et les réflexes du dealer, plongeant son regard dans le sien. Kirishima sentit son estomac au bords de ses lèvres, l'homme face à lui le dégoûtait et jouait sur ses points faibles, usant des ses connaissances malsaines.

«- Tu es toujours aussi charmant que lorsque que tu étais un enfant, tu as gardé cet air innocent mais y'a carrure et tes traits sont devenus bien plus virils.»

L'homme d'âge mûr approcha ses lèvres de celles d'Eijiro et alors que l'adolescent sortait enfin de sa torpeur et récupérait ses capacités physiques, il vit Katsuki foncer sur l'homme. Les réflexes du futur parrain furent quelque peu violents. Il attrapa l'homme et lui fit une clé de bras.

« -Je vais être clair, vous dégagez de chez nous ou je vous tue de sang-froid. »

Une fois l'autre dehors il se tourna vers le rouge et remarqua que ses yeux étaient de nouveaux humides, il avait entendu les paroles de l'homme et ce qu'il avait interprété ne lui plaisait absolument pas, au contraire il avait envie de battre cette raclure de vieillard à sang. Il sera les poings et inspira pour se calmer. Il ferma la porte et regarda de nouveau Eijiro, ce dernier s'était calmé aussi et cachait ses émotions sous un visage neutre. Le blond alla à sa rencontre et posa ses mains sur le mur des deux côtés de sa tête, l'empêchant de fuir.

«- C'est ça que tu appelles crier en cas de danger connard ? Putain mais il allait te faire quoi là l'enculé de vieux ? Tch à croire que même à toi je ne peux pas te confiance.»

Bakugo attendit patiemment une réponse. Il avait pourtant essayé de rester dans la cave mais son envie de buter l'intrus qui avait osé gâché son petit moment de bonheur s'était fait plus forte. Il était discrètement remonté, restant en retrait dans la cuisine mais quand il avait entendu les propos de ce salop, puis qu'il l'avait vu prêt à embrasser le rouge, il n'avait pas réfléchi et juste foncé. Ce furent les paroles de Kirishima qui le ramenèrent sur terre.

«- Je n'avais pas besoin de toi, je pouvais gérer seul, et tu aurais du m'écouter, la situation aurait pu être dangereuse. Cependant je dois bien avouer que tu m'as sauvé la mise donc merci.»

Il se mit sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur la joue de Bakugo en lui susurrant un dernier merci, puis s'étira. Il était vraiment crevé, le stresse de la journée et les effets de l'alcool lui retombaient dessus, et sans même se voir il pouvait deviner que ses yeux étaient précédés par des cernes sombres. Il détailla Le blond et lui souris avant de s'excuser pour la gêne. Il espérait que l'autre ne lui pose aucunes questions. Malgré tout cette visite lui avait fait un choc et il voulait rejoindre son lit, mais n'avait aucunes envies d'être seul.

« - Je pensais aller me coucher, je te laisses de l'argent sur le plan de travail de la cuisine, comme ça si demain tu veux rentrer tu pourras prendre un taxi mais je restes sur l'idée que tu devrais rester ici et plutôt aller chercher des croissants.»

Après quelques secondes et une pluie qui redoubla d'intensité il rajouta :

« Si jamais tu ne te sentais pas vraiment de dormir seul, sache que ma chambre possède un lit double, et que ça ne m'embête pas que tu viennes, c'est la porte bleu clair. »

À ces mots qu'il avait prononcé plus pour lui que pour le mafieux, il passa sous un des bras qui l'emprisonnait, laissant le blond une nouvelle fois. Il monta les marches et partit dans sa chambre. Il se coucha rapidement, espérant que l'autre ne soit pas partit demain matin. Il n'était pas encore endormi quand il entendit des pas légers puis le matelas s'affaisser un peu dans son dos. Il se retourna et pût admirer Katsuki torse nu, allonger à ses côtés, ce dernier semblait perdu dans ses pensées, et Eijiro sentit la curiosité le piquer.

«- À quoi tu penses ?

- En quoi ça te concerne tête d'ortie ?

- Je peux peut-être t'aider !

- Tu fais chier, je réfléchissais à demain matin.

-Ohhh, ne te prends pas la tête et restes ici, sinon qui me protégeras de la grande méchante bouteille de whisky qui me tente ?»

Entendre le rouge rire fit le plus grand bien au futur parrain et comme par automatisme, il passa l'un de ses bras sur le corps chaud de son partenaire, le rapprochant pour dormir. Ce dernier bien que surprit se blottit contre lui.

« - Maintenant tu la ferme et tu dors, rien ne peut t'arriver tant que je suis là.

- Bonne nuit Bakugo.

- Appelle moi Katsuki abruti.»

Eijiro sentit ses joues le picoter et il enfouit sa tête dans le cou du blond, cachant ainsi ses rougeurs. Il finit par s'endormir avec un sourire sur les lèvres, tout comme l'explosif qui avait un sourire bien plus discret mais présent.

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Alors le chapitre n'était pas censé être aussi guimauve mais j'aime bien accélérer les choses, donc à partir de maintenant, il va y avoir du rapprochement et possiblement un lemon 🍋
Voilà j'ai finis de vous embêter, on se voit dans deux jours.

fallen boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant