Chapitre 21

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Le lendemain matin, Le rouge se leva doucement et vérifia automatiquement l'heure, huit heure trente, ils étaient donc en avance. Son regard se posa sur le cendré à ses côtés et il décida de lui concocter un réveil tout en douceur, car même s'il ne montrait rien, Kirishima se doutait que les récents événements devaient avoir ébranlé le mafieux. C'est avec toute la délicatesse du monde qu'il se mit à califourchon sur son compère, puis toujours aussi précautionneusement il plongea sa tête dans le cou de Katsuki, profitant de l'odeur que l'endormi dégageait. Il commença à doucement lui embrasser le cou avant de remonter vers ses joues, soufflant doucement sur spn visage paisible. Il le trouvait vraiment adorable quand il dormait, et cette pensée lui revenait à chaque occasions de le voir dormir. 

« - Hey blondinette, faut se lever où on va finir en retard. »

Quand le dealer fut sûr que l'ex futur parrain se réveillait, il se releva et se changea, optant pour une tenue bien chaude et conseillant à son partenaire de faire de même. L'heure du départ arriva bien rapidement et Eijiro trépignait d'impatience. De son côté Bakugo arborait une moue blasée malgré la légère excitation qui courrait dans son corps. Les deux amants arrivèrent pile à l'heure, le dealer ayant fait de gros efforts pour arriver à 9h37, ce dernier les guida jusqu'à leurs sièges et s'installa confortablement, posant sa tête sur l'épaule de son compagnon.

« - Ça va être très long, on a même le temps de dormir. »

Le train tressauta et se mit en marche, laissant le rouge se passionner devant les paysages qui défilaient, pourtant ce dernier finit rapidement par s'endormir, la tête posée contre le mafieux. Le blond lui resta éveillé, scrutant la fenêtre, il put admirer les paysages changer. En premier lieu tout ce qu'il voyait était l'ambiance grisâtre de la ville, puis petit à petit la verdure apparut, et au fur et à mesure qu'ils quittaient le littoral et ses métropoles, la nature semblait naître. C'était la première fois qu'il voyait des champs si grands, et il se sentit petit, perdu au milieu de cette immensité verte. La plus grande surprise pour l'explosif fut de voir de la neige, le train était passé sous un long tunnel, et il avait l'impression que ça avait duré une bonne heure, mais quand ils sortirent de l'obscurité, une neige épaisse et immaculée couvrait ce qui étaient autrefois des champs. Katsuki se rapprocha de la vitre quand leurs wagon fit le tour d'un lac gelé. Il avait l'impression d'être un gosse mais la beauté du lieu était réellement féerique, des bulles d'eau s'étaient crées sous la couche de glace, formant de petites taches blanches sur la surface gelée. Le blond se demandait comment l'engin de plusieurs tonnes pouvait traverser aussi facilement la poudreuse qui semblait former de solides murs, et il se rappela d'un conte que sa mère lui lisait quand il n'était qu'un enfant innocent, il avait du mal à s'en rappeler mais il se souvenait que ça parlait d'une fée qui était la reine des royaumes du nord et qui accepter ou non de laisser passer les voyageurs. Ce souvenir le fit légèrement sourire et il finit par reporter son attention sur son compagnon, et malgré la splendeur des paysages l'entourant, il trouva le rouge d'une beauté à coupé le souffle, et bien supérieure au lac derrière la fenêtre. 

Ce fut une secousse qui réveilla Eijiro, instinctivement il porta son regard sur la fenêtre en se frottant les yeux et ces derniers s'illuminèrent, dehors la neige semblait avoir figé les paysages dans son manteau blanc, et ils se trouvaient maintenant dans un petit village alpin.

« - J'ai dormis si longtemps que ça ? On est déjà bientôt arrivé. »

C'était une question rhétorique,et  il n'avait même pas tourné la tête vers son compère, scrutant toujours les paysages, ce qui frustra Bakugo. Le dealer se permettait de l'emmener loin de chez lui, de s'endormir pendant des heures sur son épaule et de finalement l'ignorer. Le train s'arrêta et il se leva en s'étirant, il avait terriblement mal au dos, les sièges de train n'étant pas les fauteuils les plus confortables qui existent. Quand il sortit du train, Kirishima se retrouva les pieds dans la neige, et cela sembla l'enchanter.

« - On rentre à la maison, on pose les affaires et on va profiter de la neige ? Et demain je t'emmène à ma surprise ! »

Il avait alors commencé à marcher avec un peu de difficulté. Il se tournait régulièrement pour vérifier que le blond le suivait. Ils semblaient être dans un bourgade sortit d'un conte de noël, tout était féerique et renvoyait au mythe des petits villages de montagne, avec ses maisons en bois et ses rues pavées de briques rouges. Marchant encore une dizaine de minutes, le dealer s'était arrêté devant une énorme bâtisse en bois avec un toit très pentu dont il ne pouvait pas deviner la couleur à cause de la neige. Il passa le portails puis sortit des clefs pour ouvrir la porte, il laissa Katsuki entrer, et finit par entrer à son tou. Le mafieux admira l'intérieur de la maison. Tout était propre et entretenu.

« - Une femme de ménage vient tout les deux jours pour s'occuper de la maison, elle appartient à la famille de ma mère mais personne ne vient jamais, ils n'aiment pas le froid et puis on a passé la frontière donc ... »

Le jeune homme aux yeux aussi carmins que ses cheveux ne finit pas sa phrase, la laissant flotter dans l'air, il fit une visite à son compagnon, lui montrant les chambres, les salles de bain, la bibliothèque, ainsi que le salon et la cuisine.

« - Il y a aussi un grand parc qui sert de jardin si tu veux sortir. Par contre vu qu'il y a plusieurs chambres, tu veux la tiennes ou tu continues de partager la mienne ? »

Et un sourire "made by Kirishima Eijiro" en direction du mafieux en plus alors qu'il ouvrait la baie vitrée. Ce dernier rougit d'ailleurs discrètement, et se retourna vers ce dernier, un air de tueur sur son visage pale. 

 « -Comme si tu pouvais dormir sans moi, l'enfoiré. »

Tout en parlant il s'était rapproché du rouge, jusqu'à coller leurs bustes et leurs fronts, laissant Eijiro dans l'attente de ses lèvres. Puis avec un sourire mesquin il sortit par la baie vitrée grande ouverte, lui lançant un clin d'œil taquin. 

  « - Je croyais que tu voulais profiter de la neige, tu viens ou pas ?»

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Hey ! Comment vous allez ? Cette note est juste pour vous prévenir que le média est une photo du lac Baïkal en Sibérie, c'est un lieu que j'ai eu la chance de visiter et qui est réellement magnifique, et si vous voulez mieux visualiser où sont nos deux compères, vous devriez aller voir les photos de ce magnifique lac. Je compte m'inspirer de la Russie et de la Suisse pour toute prochaine partie de l'histoire, donc je risque des fois d'utiliser des termes russes comme "озеро" en alphabet latin : Ozero, qui veut dire lac, mais je vous mettrez des traduction en bas de pages. 

Voilà j'ai fini de vous embêter ! bonne nuit 

fallen boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant