Head Above Water | Textes

8.

Une insulte, puis une autre. Ça s'accumule dans ma tête, comme les cicatrices sur mes bras, comme les larmes sur mes joues. Ces gens ne se rendent pas compte que leur mot blesse, que ça détruit une vie. Oui, un jour, ça cesse, mais ça continue de résonner dans la tête. La phobie scolaire et la phobie sociale ne disparaissant pas, elles sont toujours là. Toujours cette impression d'être juger par tout le monde, cette impression de réellement être un monstre que personne aime. Ces mots peuvent tuer une personne, à tellement de reprise ces mots auraient pu me tuer, à tellement de reprise j'ai eu peur que ça deviennent plus que ça. Bien souvent, les mots font aussi mal que la violence physique. Le pire, c'est que personne ne s'en rend compte, même pas les parents, ni les enseignants. Les gens sont tellement aveugle, c'est que quand les gens se tuent qu'ils réalisent qu'ils ont été aveugle.