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Je prend mon instrument de torture et je trace 1, 2, 3 traits et je ne comptes plus combien de traits. Pour moi c'est devenue la seule solution, de me faire ce mal pour oublier la souffrance intérieur. Ça me fait du bien, sur le coup. Au fil du temps, c'est devenue une addiction. J'ai besoin de me couper pour arrêter ce mal-être qui m'envahit. C'est de plus une solution que j'ai trouvée pour ne pas faire de conneries plus grave, tracer ces traits sur mes bras m'aide à rester en vie. Je sais que ça peut-être dangereux, mais au fond de moi je m'en fou. Quand je vois que mes cicatrices deviennent blanches, j'ai ce besoin d'en refaire des nouvelles. Je m'attache à mes cicatrices, au fond. Chacune d'entre elle marque ma souffrance. J'ai déjà essayée d'arrêter, mais j'ai rechuter. Si je me fais autant de mal, c'est en quelque sorte pour survivre, mais c'est surtout pour oublier ma souffrance au moins un moment.

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