On connaît tous l'histoire de la nouvelle qui attire le regard du beau mec. Vous savez, la jolie fille, celle qui a le don de nous faire fondre, celle qui est timide et toute mignonne.
Cette nouvelle est de retour mais cette fois accompagnée de son...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
La sonnerie vient de retentir et comme tous les midi je sors de la classe mais aujourd'hui c'est comme si j'étais l'Aileen du début parce que oui, je retrouve mes écouteurs. Jules m'a prévenu durant le cours, il ne vient pas de la journée et il me dira tout plus tard, c'est une surprise sois disant. Le fait est que je suis ce midi seule avec mes écouteurs, comme avant qu'il n'entre dans ma vie ce lundi de février.
Alors après avoir passer les portes de la cafétéria je m'assois à une table libre et sors mes affaires. Ça me fait drôle de faire comme il y a plus d'un mois, Jules est tellement présent dans ma vie que j'ai l'impression de ne jamais avoir été seule durant tous ces mois, et retrouver cette soudaine sensation, je ne sais pas, c'est bizarre.
-Aileen!
Mon cœur palpite dans ma poitrine, de peur mais aussi d'un tout autre sentiment.
Je le regarde faire et attends qu'il plonge son regard dans le mien, il s'assoit, sort son sandwich et sa bouteille d'eau puis lève la tête.
-Qu'est-ce tu fais? Je demande assez confuse je dois l'admettre.
Son regard se fait moqueur et sans vraiment savoir pourquoi je me sens gênée. Il me mets vraiment dans tous mes états.
-On a pas fini notre discussion je te rappelle.
Il termine sa phrase par un clin d'œil qui ne procure qu'une seule chose en moi, la fonte de mon coeur.
-Tu sais que c'était moi, la discussion est terminée, je réplique en croquant dans mon sandwich.
Il fait une moue qui se veut ronchonne mais je la trouve juste trop mignonne. Ne se rend t-il pas compte de sa beauté?
-Non elle n'est pas terminée, je ne connais pas la raison de votre sabotage, il ricane au dernier mot.
Je pouffe en déviant le regard sur le côté, j'intercepte sans le vouloir un regard d'une fille ce qui me fait dévier une seconde fois et le reporte sur la table.
-Ça ne te concerne pas, je finis par répondre en plantant mon regard bleu dans le sien, un sourire carnassier au coin des lèvres.
Ses beaux yeux se plissent et me sondent, il essaye de le découvrir tout seul, je suis persuadé. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il ne le saura jamais.
-Aller sois sympa!
Comme un petit enfant râleur, il souffle, laisse ses mains tomber sur la table et s'étale sur sa chaise non sans quitter mon regard.
