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-LA BOMBE EST DÉSACTIVÉE.

Cria un des démineurs. Au même  instant Gordon tomba à genou, exténué et sûrement très soulagé. Instinctivement je sautais dans ses bras. Rien à foutre qu'on nous voit aussi proche, de toute manière l'équipe n'était pas bête on était tous si proche qu'ils avaient certainement dû déjà se douter de quelques chose. Malgré sa fatigue démesurée il ressera son étreinte comme si sa vie en dépendait. Ma tête dans son cou j'inspirai son odeur. Qu'aurais-je fais s'il n'était plus là? Aucune idée, la seule chose que je sais c'est qu'enfin je pouvais l'avouer. J'ai malheureusement des sentiments pour cet affreux personnage. Malgré le bruit environnant nous restions accrochés l'un à l'autre. Lui en caressant mes cheveux et moi laissant échapper le flux d'angoisse accumulée.

-J'ai mis du mascara sur ta chemise.

Lui dis-je tout en me détachant de lui. Évidemment je n'en avais pas du tout envie, cependant toutes les bonnes choses avaient une fin. Il sourit a ma remarque et se releva, je fis de même.

-Est ce que ça va?

-Oui ne t'en fais pas.

J'hésitais à lui parler, pour tout vous dire je ne savais pas vraiment comment l'aborder. La dernière fois que nous avions était si proche, c'était lors de notre premier baiser et si vous vous rappelez bien cela ne s'était pas vraiment bien terminé. Heureusement où malheureusement l'équipe débarqua aux pas de courses.

-Gordon! Est ce que ça va?

-Vous nous avez fait une peur bleu!

-C'est clair et Lexie tu es complètement folle!

Dean, Davies et Hailey enchaînèrent à une vitesse folle. Beaucoup d'émotions me traversaient. J'étais en même temps soulagé, amusé par la situation mais aussi anxieuse et très gênée pour la suite. Je savais qu'ils savaient ou du moins qu'ils feraient tout pour savoir. Mais de toute manière savoir quoi? Qu'est ce qu'on étaient tous les deux? Avais-je des sentiments pour lui? Oh oui et lui en avait il? Je pense aussi, mais est ce que nos sentiments serait assez fort pour nous permettre d'avancer? Et le voulait-il vraiment? Une tonne de questions me transperçaient de part et d'autres, j'en avais mal à la tête. Décidant d'oublier pour le moment je m'en détournais, de toute manière ils n'allaient pas m'harceler si vite non?

-Je vais bien ne vous en faites pas, merci .

Tous sourient. Même si nous ne le disions pas souvent nous nous aimions beaucoup et chaque personne comptait. Si un jour il arrivait quelque chose à un d'entre nous je sais que personne ne se le pardonnerait. Gordon rédigea donc un compte rendu de ce qui venait de se produire et après avoir finit quelques petites choses nous décidâmes de rentrer. Passant au commissariat récupérer nos affaires nous partîmes directement à l'aéroport. Ce kidnapping nous avaient finalement arrangés car, peu prudent les terroristes nous avaient menés droit à eux. C'est soulagés donc que nous partîmes.
Malgré tout depuis l'incident nous n'avions plus étaient seuls une seule fois, lui et moi, ce qui compliquait les choses. Des regards complices mais gênants. Des sourires timides mais amoureux? Puis je vraiment employé ce terme?

Nous venions donc d'arriver à l'aéroport. Montant dans le jet je me mis à la même place que d'habitude. Devant moi vint se poser Hailey ainsi que Dean, puis sur le siège à ma droite Bonnie. Je vis Davies s'installer face à Gordon au fond de l'avion.

Oh.

Faisant comme s'ils n'existaient pas j'attrapais mes écouteurs et les plaçais dans mes oreilles. Alors que j'allais lancer une musique, mes écouteurs furent brusquement éjecter.

-Mais oh!

Je fis les gros yeux à Bonnie qui venait de jeter mes écouteurs à l'autre bout de l'avion.

-T'es vraiment sérieuse là?

Me relevant je partis les chercher. Davies et Gordon avaient arrêter leur conversation lorsqu'ils m'avait entendu hausser le ton. Passant évidemment devant eux je m'abaissais pour les ramasser. Mais alors que je me redressais l'avion choisit ce moment pour décoller. Déséquilibrée et sur le point de tomber un bras puissant m'y en empêcha. Me rattrapant alors à ce bras et sans même prendre la peine de le regarder, savant à qui il appartenait. Je chuchotais un « merci » à peine audible. Malheureusement parfois tout ne se passait pas comme prévu et c'est en me redressant entièrement que je croisais son regard. C'est Davies qui rompa ce moment devenu quelque peu gênant en se raclant la gorge. S'ils avaient des doutes, elles étaient devenus à cet instant, une certitude.

Cri du cœurWhere stories live. Discover now