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Ses gestes étaient doux mais autoritaire, c'est lui qui dirigeait et cela n'était pas pour me déplaire . Sans m'y attendre il me porta m'amenant dans sa chambre. Tout en me posant délicatement sur le lit, il me couvrit de baisers. Les quelques gémissements que je poussais le fît grogner. Néanmoins même si cette répartition des forces ne me dérangeait pas je ne trouvais tout de même pas très équitable d'être en sous-vêtement alors que lui était toujours habillé. D'un effort surhumain je l'arrêtais. Il m'observa d'un regard interrogateur sachant pertinemment que je n'avais pas du tout envie qu'il s'arrête.

-Je suis presque nue alors que de ton côté je ne vois qu'une multitude de vêtements.

Son regard empli de désir me transperçais de plein fouet et plus il me regardait plus je perdais de ma superbe. C'est la bouche sèche qu'il enleva délicatement sa chemise puis son pantalon. Sa bouche fiévreuse embrassait chaque parcelles de mon corps le laissant bouillonnant. Mes mains faisaient des vas et viens entre son dos et ses cheveux que j'attrapais sauvagement. Lorsqu'il enleva les seuls vêtements qui nous restaient je ne répondis plus de rien, me laissant aller contre lui, me laissant aller à tous les plaisirs...

C'est courbaturé mais dans une plénitude complète que je me réveillais. Enlacé dans les bras de mon supérieur je me tournais de sorte à pouvoir le contempler. Son visage si paisible me ravis au plus au point. Effectivement nous n'avions pas suivit le plan prévu de base qui était je vous le rappelle de « discuter » malheureusement ou heureusement nous nous étions pratiquement tout dit par les actes. Il ouvrit tout à coup les yeux comme s'il ne s'était jamais endormie.

-Bonjour beauté.

Me dit il avec une voix rocailleuse, je lui souris et il m'attira un peu plus vers lui. Tout en m'embrassant le front il rétorqua.

-Est ce que ça va?

-Très bien et toi?

Il hocha positivement de la tête.

-Par contre pour notre discussion..

Je laissais volontairement la phrase en suspens.

-Ça réponds à pas mal de questions non?

-Comment on va faire au travail? Et pour les autres?

-C'est moi le supérieur, au travail c'est le travail, à l'extérieur c'est l'extérieur et pour les autres ils savent déjà et je pense qu'ils sont presque plus heureux que nous.

Je ris à cette dernière remarque qui était totalement juste.

-Arrête de t'inquiéter, tu m'appartiens désormais.

Je m'étranglais à cette phrase et finis par m'éloigner de lui.

-Je n'appartiens à personne.

Dis-je d'un ton catégorique qui ne laissait place à aucune alternative. Quel macho emploierait ce genre de terme?Mais évidemment nous parlions du grand Ian Gordon à qui rien ne résistait et surtout pas à mes mots. Il m'enfourcha donc et m'emprisonna de ses deux grands bras. Coincée alors entre son immense corps massif, il ne me quittait pas du regard.

-Tu es à moi, Lexie je ne te laisserai jamais et à personne.

Ces mots brut me fit l'effet d'une claque, était il si amoureux que moi je l'étais? Rappelez moi de lui poser la question un jour.

Tu es à moi

Ces mots quelque peu conservateur me firent secrètement plaisir. Je n'eus pas le luxe de lui répondre qu'il emprisonna mes lèvres dans un baiser des plus passionné. « A moi » chuchota t-il en parsemant mon visage de tendre baiser. Notre bulle se brisa lorsque son téléphone se mit a sonner. Il jura en m'embrassant une dernière fois le front. Lorsqu'il se leva je sentis le froid m'emparais, je m'entourais donc du soyeux drap blanc sur lequel notre amour avait était scellé et me relevais. Heureusement que j'avais des affaires de rechange dans mon sac. Toujours entourée du drap Ian revint le téléphone collé à l'oreille.

-Oui, j'arrive..... ça marche...

Je le questionnais du regard pour savoir à qui il parlait. Il mit le haut parleur et la voix de Dean s'éleva alors.

-Ah oui et au faite est ce que vous pourrez passer chez Lexie elle ne répond pas au téléphone.

Je mis ma main sur ma bouche pour ne pas exploser de rire, Ian était lui aussi très amusé, malgré tout il resta plus que professionnel et lui répondit qu'il passerait.

-Tu passes me prendre alors?

Il s'approcha de moi tel un félin et tout en m'enlevant brutalement le drap qui me couvrait il me porta à nouveau jusqu'au lit..

Cri du cœurWhere stories live. Discover now