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Les mystérieuses confidences de Ian avait piqué ma curiosité au vif. Évidemment ne pouvant me résister il avait rapidement cédé. C'est donc surprise mais heureuse que j'appris que toute l'équipe avait décidé de s'occuper d'affaires se trouvant seulement dans les environs. Jusqu'à ce que j'accouche Ian avait décidé de rester à mes côtés et pour ça je lui en étais plus que reconnaissante. Si j'avais eu des doutes au début aujourd'hui je savais. Je savais que Ian serait un bon père, qu'il pendrait son rôle au sérieux et que jamais il ne faillirait. Dans ses yeux je voyais briller cette étincelle que j'aimais tant. Tout cet amour qui m'enveloppait lorsqu'il me regardait. J'avais l'homme le plus merveilleux à mes côtés et bientôt le fruit de cette union jaillira. J'étais sortis de l'hôpital très rapidement, ma grossesse se portait bien et mise part cette passagère déshydratation tout allait bien. Évidemment depuis mon malaise Ian avait parsemé nos bureaux de bouteilles d'eaux.

Ce matin alors qu'il m'aidait à descendre de la voiture je me retins à lui lorsqu'une violente contraction m'envahis. J'étais à mon huitième mois alors ce n'était pas anormal d'avoir des contractions. Néanmoins celle ci fut si douloureuse que ma vision se brouilla un moment.

-Tout va bien mon amour?

Me rasseyant doucement sur mon siège il s'accroupit devant moi. Attendant que la douleur passe je soufflais lorsque je relevais la tête. Captant son regard inquiet je ris légèrement.

-Ça va chéri ne me regarde pas avec ses yeux la, je vais bien.

Avant même qu'il n'ait le temps de me répondre je vis une silhouette se mouvait derrière lui. Se retournant il enlaça Jim rapidement.

-Lexie tu es blême, tout va bien?

Inspirant un bon coup, je pris sur moi et me relevais avec l'aide de Ian. Souriant légèrement je pris rapidement Jim dans mes bras avant de parler à mon tour.

-Une petite contraction je crois rien de bien méchant.

-Ce n'est pas tôt pour avoir des contractions!?

Demanda alors Ian paniqué, je ris avant de venir l'embrasser.

-J'ai entamé mon huitième mois Ian tout est absolument normal.

Il ne sembla pas convaincue mais abdiqua rapidement en me tenant fermement contre lui. C'est à trois que nous passâmes alors les portiques de sécurité.

-Je reste tout de même sur mes positions. Tu aurais du rester à la maison.

Levant les yeux aux ciels, je ne répondis pas sachant pertinemment que je n'avais pas assez de force pour une joute verbale. J'avouais que l'action me manquait tout de même. Les enquêtes, le terrain tout ça mais bon je me consolais en pensant à lui. Ce bébé était un si beau cadeau. Et puis il était aussi vrai que même si mes forces avait laisser la place à un appétit pratiquement insatiable, j'étais aux anges. Être là petite protégée m'avais toujours fais du bien mais ce sentiment avait était exacerbée au fil des mois. Rapidement Ian m'aida a m'assoir aux côtés d'Hailey.

-Comment ça va aujourd'hui?

Me demanda mon amie. Inspectant les environs, je constatais que Ian se trouvait plus loin. Pouvant parler en toute tranquillité je soupirais.

-Je n'en peux plus..

Riais-je alors

-Et à ta façon de le guetter je présume que tu ne le dis pas à Gordon?

Dit elle moqueuse.

-Oh il est adorable réellement il est parfait mais il me couve tellement que j'ai peur de l'inquiéter plus qu'il ne l'est déjà..

Notre conversation avait était écourté par l'arrivée d'Abby. Un clin d'œil d'Hailey et c'est après quelques banalités échangés, que Bonnie s'était rapidement mise au travail. Sa mine inquiète n'avait laisser personne ignorant. Mais qu'avait elle? Un regard vers Dean et je su que lui non plus ne comprenait pas. Cependant puisque personne ne semblait vouloir l'interroger ce fut moi qui le fis. Éternelle grande gueule que j'étais..

-Abby mais qu'est ce que tu as?

À mes mots elle sursauta et fit pratiquement tomber la tablette qu'elle tenait entre les mains. Les yeux ronds je l'interrogeais en avalant ces biscuits à la carotte qui me donnait terriblement envie.

-Je ne veux vraiment pas mais Lexie nous allons avoir besoin de toi pour cet mission.

Ne m'attendant pas à cette réponse j'avalais de travers le dernier biscuit. A l'affût Ian était déjà près de moi une bouteille d'eau dans une main, mon dos secoué dans l'autre. Reprenant rapidement mes esprits je remerciais Ian tout en lui prenant la main pour éviter de le voir étriper mon amie qui tremblait déjà, comme une feuille.

Cri du cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant