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J'avais finalement décidé de dormir chez Maria. Oui parce que je vous rappelle que Tony n'habitait pas ici. Il habitait toujours dans la même ville mais seulement un peu plus loin. Tony était détective privé il était donc pour cela souvent au quatre coins du pays. C'était un très bon détective et très réputé. Il travaillait néanmoins à son compte ce qui lui permettait de choisir avec qui et quand est-ce qu'il voulait travailler.

Après une longue discussion sur des sujets futiles j'avais décidé de prendre du temps pour moi afin d'aller me promener. Déambulant dans ces rues qui m'étaient si familière, je frémis face au vent. C'était tellement étrange de revenir ici. Mes jambes me guidèrent vers le Jak's coffee, ce café était notre rituel, il était situé juste à côté de notre école à Nora, Tony et moi, nous allions très souvent ici, à la table du fond. Prenant des chocolats chauds tout en refaisant le monde. Ce que ça me manquait, ce qu'elle me manquait. Je sais que Tony aussi avait était très touché par sa mort. Nous étions un trio même si Nora préférait passer son temps avec ses copines elle aimait tout de même beaucoup Tony, c'était comme son cousin entre autre. Je m'asseyais alors à cet table commandant un chocolat chaud. Rien n'avait changé, les sièges, les tables, la déco. Comme si tout était comme avant. Une larme roula sur ma joue lorsque je bu la première gorgée de ma boisson.
Tant de souvenirs.
Je fus brusquement ramené à la réalité lorsque mon téléphone sonna.

-Allo?

-Bon sang! Lexie ou est tu? Ça fait plus d'une heure que j'essaye de te joindre!

-Désolé je n'avais pas entendue. Je.... je suis au café.

Il ne mît que quelques secondes pour comprendre ou je me situais avant de répondre.

-J'arrive.

Et chose promis, chose du. Tony débarqua à peine un quart d'heure après.

-J'ai envie de te tuer.

Me dit il en s'asseyant face à moi. Je souris, il avait toujours était protecteur avec nous. Je n'aimais pas trop les filles en général c'est aussi pour une de ces raisons que j'étais devenue si vite amie avec Tony. Nous étions le duo d'enfer à l'école et nous adorions cela. Nora se moquait souvent de nous, disant que nous ferions un beau couple. Mais nous savions bien que nous ne serons jamais plus qu'ami, que meilleurs amis. Et ce malgré qu'il soit affreusement canon. Ah oui il aime les hommes aussi.

-Tu te rappelles quand tu avais renversé ton chocolat chaud sur Nora?

Lui dis-je soudain.

-Oui je m'en rappelle, elle ne m'avait pas parler pendant une heure entière.

Nous rîmes jusqu'à que mes rires se transforment en larmes. Tony désarmé et peiné vint m'enlacer brièvement.

-Elle serait très fière de ce que tu es devenue.

J'hochais la tête en me détachant de lui. Le regardant dans les yeux en tenant fermement ses deux mains je le remerciais d'être le fabuleux ami qu'il était. Il m'enlaça avant de nous faire sortir du café. Nous marchions alors tranquillement dans cette ville qui était là notre il y a bien longtemps. Repassant par des rues où des parcs dont on avait passer pratiquement toute notre enfance. Mais alors que nous traversions un passage piéton je vis un homme s'enfuir en courant d'une ruelle face à nous. Je ne compris pas tout de suite mais c'est lorsque je m'avançais dans le fond de la ruelle que j'y trouvais deux cadavres. Instinctivement j'essayais de suivre l'homme mais évidemment il était déjà loin.

-Putain de merde, c'est quoi ça!

Tony était réellement écœuré de cette vision malgré tout son métier lui faisais à lui aussi découvrir des choses pas très jolies. Je savais donc qu'il allait tenir le coup, le problème est que j'avais face à moi des restes de tueur en série. Dommage pour notre tueur j'étais une spécialiste en tueurs en série.

-Un tueur en série?

Me demanda Tony me voyant, détailler les deux corps sans vie.

-Deux hommes, côte à côte, à peu près le même âge, une balle dans la tête. Oui j'en suis pratiquement sûr. Un règlement de compte étant peu probable dans cette partie de la région.

Tony jura avant de reprendre.

-Tu dois le retrouver.

J'hochais positivement la tête. Plus de sentiment, plus de raisons personnelles maintenant c'était le boulot et il n'y avait rien que je réussissais mieux à faire que mon job. En vue de l'état de décomposition je dirais que les deux hommes ont étaient tués il n'y à pas très longtemps, j'étais convaincue de la théorie d'un tueur en série. Maintenant je ne pouvais malheureusement pas réglé cet affaire seule. Attrapant donc mon téléphone j'attendais que mon interlocuteur décroche.

-On a une affaire.

Cri du cœurWhere stories live. Discover now