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LORSQUE DOVE REVINT A ELLE, ELLE FAISAIT FACE À RACHEL, LES YEUX NOIRS ET UNE PIERRE ROUGE BRÛLANT SUR SON FRONT, L'OMBRE D'ELLE-MÊME. Les yeux écarquillés, Dove tourna la tête vers Gar, un rideau autour de la taille. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle le serra contre lui.
– Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
– Trigon a gagné, dit-il d'une voix étouffée.
Dove secoua la tête, et l'amena devant Rachel, prenant leurs mains pour les lier.
– Non, non pas encore.
Elle leur laissa un peu d'intimité alors que Gar s'efforçait de ramener Rachel parmi eux.
Elle s'approcha doucement de Dick, et prit sa main. Elle eut un mouvement de recul en voyant ses yeux aussi noirs que deux puits sans fond.
– Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? murmura-t-elle. Souviens-toi, je t'en prie.
En le vit serrer la mâchoire, et elle ferma les yeux. Elle savait comme ça marchait, maintenant.
Elle s'imagina une porte fermée, et la clé qui pourrait l'ouvrir dans sa main. Elle l'entra dans le verrou, la tourna, et ouvrit la porte.
Elle se retrouva dans un endroit en ruines, Dick devant elle. Elle baissa les yeux et se vit, allongée au sol, une balle en plein cœur. Trigon avait dit qu'il avait libéré Dick de sa lumière... Il l'avait littéralement tué dans l'esprit du détective.
– Dick, dit-elle. C'est moi.
Il se tourna vers elle. Même si ses yeux étaient toujours noirs, ses mouvements avaient un semblant plus d'humanité alors qu'il haletait. Elle fronça les sourcils en le voyant au-dessus du corps de Batman, avant de comprendre. La part d'ombre de Dick, c'était Bruce. Ça l'avait toujours été.
Elle devina qu'il faisait passer son regard du cadavre à côté d'elle à elle-même, ne comprenant pas. Elle ne pouvais pas voir ses pupilles pour en être sûre.
– C'est quoi, ton nouveau look ?
Elle fronça les sourcils, avant de réaliser qu'elle était couverte du sang de Gar après leur étreinte. Elle serra la mâchoire.
– Je pourrais te poser la même question. C'est la saison de la fashion-week, pas murder-week.
Elle se mordit la lèvre. Elle devait vraiment arrêté d'ironiser sous la pression.
– Qu'est-ce que tu fais ici ?
Elle fit timidement un pas vers lui, et déglutit.
– Je suis venue pour t'aider.
Il ricana, regardant Batman à ses pieds avant de se tourner à nouveau vers elle. Son manque de pupilles était vraiment déstabilisant.
