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DICK N'AIMAIT PAS VRAIMENT LE PLAN DE DOVE, MAIS C'ÉTAIT TOUJOURS MIEUX QUE D'AVOIR BRUCE DANS SON ESPRIT ET NE RIEN DIRE. Maintenant, il avait Bruce et Dove. Non pas que la dernière quittait ses pensées, mais ce n'était pas le sujet.
— Bonsoir, fit Bruce en tendant sa main, Bruce Wayne, la conscience de Dick Grayson. J'ai beaucoup entendu parler de vous.
Dove haussa un sourcil vers lui, et croisa les bras.
— Dove Tennant, je suis là pour vous envoyer chier à la place de Dick.
Celui-ci étouffa une rire.
Dove était, physiquement, dans une chambre de motel, endormie. Elle avait créé un lien entre son esprit et celui de son petit ami, et, même si elle ne pouvait plus interagir avec le monde autour d'elle, elle pouvait désormais le faire avec Bruce et aider Dick à aller mieux.
Bruce pointa Dove avec son pouce, se tournant vers Dick en faisant semblant de lui dire quelque chose de secret.
— Je l'aime bien, tu devrais la garder.
Dick leva les yeux au ciel, et ne remarqua pas Dove déglutit difficilement.
— Bon, allons-y.
Ils entrèrent, et Dove saisit le bras de Bruce, l'éloignant de Dick. Celui-ci lui envoya un regard reconnaissant.
Dove rembarqua que le bar où ils étaient allés pour trouver Mati Matisse, était un cabaret. Il envoya un regard menaçant à Dick avant de disparaître, qui ricana en se dirigeant vers le centre de la pièce.
Une blonde pulpeuse s'approcha de lui, en sous-vêtements, et le regarda avec un désir brûlant dans les yeux.
— Vous m'offrez un verre ?
Dick secoua la tête en riant doucement.
— Je suis déjà pris. Où est Mati ? Mati Matisse ?
Elle lui indiqua un endroit avant de lui faire signe de la suivre, et il obtempéra, bon gré mal gré. La femme l'abandonna devant une autre femme, matte de peau. Distinguée, elle semblait presque faire tache dans un endroit comme celui-ci.
— Bonsoir, dit-il doucement.
Elle le regarda, des pieds à la tête, avant de se détourner sans ne rien dire, reportant son attention sur la scène.
Dick, irrité, s'assit en face d'elle, lui bloquant la vue.
— Vous êtes à la mauvaise table, mon petit sucre, dit-elle d'une voix riche. Celle-ci est à moi.
