41. Dove Et Le Retour Au Manoir

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DOVE N'AVAIT PAS L'IMPRESSION D'AVOIR PERDU CONNAISSANCE PARCE QUE, ET CONTRE TOUTE ATTENTE, ELLE NE SAVAIT PAS PAR QUEL MOYEN, MAIS LORSQU'ELLE OUVRIT LES YEUX, ELLE SE RETROUVA DANS UNE CELLULE DE PRISON, EN FACE D'UNE PERSONNE QU'ELLE CONNAISSA...

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DOVE N'AVAIT PAS L'IMPRESSION D'AVOIR PERDU CONNAISSANCE PARCE QUE, ET CONTRE TOUTE ATTENTE, ELLE NE SAVAIT PAS PAR QUEL MOYEN, MAIS LORSQU'ELLE OUVRIT LES YEUX, ELLE SE RETROUVA DANS UNE CELLULE DE PRISON, EN FACE D'UNE PERSONNE QU'ELLE CONNAISSAIT BIEN.

Dick ?

Il sursauta, se redressant d'un coup dans la couchette du haut d'un lit en hauteur, son regard tombant sur Dove. Il mit un moment à réaliser que c'était bien elle.

— C'est encore un rêve ?

Elle hésitait entre le frapper et le serrer dans ses bras.

— Non, dit-elle à mi-voix, mais fais attention, parce que je pense que je vais t'en coller une.

Dick plissa les paupières, la dévisageant, comprenant à quel point elle lui avait manqué.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? demanda-t-il a voix basse pour ne pas réveiller ses compagnons de cellule.

Elle fronça les sourcils.

— J'en sais rien, peut-être que m'incruster dans ta tête me permet de te voir quand j'en ai besoin, en dormant. Et toi ?

— Ça fait trois jours que tu n'as pas dormi ? s'écria-t-il.

La personne dans le lit en face d'eux remua, et ils se regardèrent sans rien dire, le temps d'être sûrs que son colocataire de cellule dormait bien.

— J'avais l'esprit ailleurs, figure-toi, attaqua-t-elle. Tu sais, mon petit ami s'envoyant volontairement en prison, tout ça...

Dick soupira, se passant une main sur le visage.

— Tu es retournée à la Tour ?

Le nez de Dove se plissa alors qu'elle levait la main jusqu'à sa tête, tâtant l'endroit où elle s'était faite frapper, riant avec sarcasme.

— Non, pas vraiment.

— Quoi ?

— J'ai été kidnappé.

— Quoi ?!

— Par les dieux du Manoir.

Quoi ?!

L'homme remua de nouveau et Dove appuya son index sur sa bouche pour faire signe à Dick de se taire.

— Moins fort ! J'ai dû aller à Gotham–

— Mais pourquoi ?

— Parce que je pouvais pas rester là sans rien faire alors que les dieux seuls savaient ce qui t'arrivais !

Il tenta de rétorquer quelques choses, ouvrant et fermant la bouche comme un poisson rouge.

— Il faut que tu sortes de là.

— Tu veux dire, avant qu'ils ne me marient de force et me fassent littéralement régner sur eux en m'abusant mentalement ? Ouais, je suis d'accord.

Nyctophobia ⋆ Dick Grayson (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant