Les ailes du messager 12

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 - Allons, Tweeter, nous savons tous les deux, qu'il y a quelque chose qui se trame !

- Je... Je ne vois pas de quoi vous parlez, dame Arakum !

- Tous les efforts sont mis sur le renforcement de l'armée, pourtant, ils ne s'entraînent jamais, ils ne font que manger toute la journée et augmenter leur masse de muscle, rien de plus.

- Ce sont des prédateurs, ils ont l'habitude de se battre, et puis, un homme-bête sous sa forme animale est bien plus puissant et rapide que n'importe quel homme.

- Les hommes connaissent leurs points forts, mais aussi leurs points faibles. Ils sont capables de vaincre un homme-bête, même un Alpha s'ils travaillent ensemble. La force de ce peuple est d'utiliser son intelligence pour combler sa faiblesse naturelle. Il a comblé son manque de force physique par sa technique, il a appris les lois de la nature pour les soumettre avec sa magie. Beaucoup d'entre nous considèrent cela comme un Péché. Mais que pouvaient-ils faire autrement s'ils voulaient perpétuer leur race.

- Dame Arakum, vous appréciez les Hommes !? Vous savez que si cela venait à se savoir, alors vous pourriez être jugé coupable de trahison !

- Oui, je le sais, mais toi aussi, tu les apprécies ! Tes pigeons ne font pas que te rapporter les horreurs qu'ils commettent, ils te disent aussi tout le bien dont ils peuvent faire preuve, n'est-ce pas, Tweeter ?

Je ne pouvais nier une certaine sympathie pour eux, au fur et à mesure des histoires que me rapportaient mes amis. Comme tous les autres, je pensais que les Hommes étaient une espèce destructrice, mais il y avait aussi tous ces messages où des villageois venaient en aide à ceux de notre espèce. Même en sachant qui ils étaient, ils le faisaient avec le sourire. Eux aussi pouvait partager le peu de nourriture qu'ils avaient avec un étranger, venant même d'un autre monde.

- Si je viens te parler à toi, c'est parce que je sais que nous partageons tous les deux une même volonté. Cesser cette guerre immédiatement, les deux camps risquent de perdre beaucoup. Mais notre défaite est encore plus certaine, maintenant que ce groupe de chevalier avance.

- Comment pouvez-vous être si certaine que nous allons perdre, ils sont puissants certe, mais ils ne sont que huit ! Et nous avons les Quatre Calamités et les Trois Cervidés de notre côté.

- Mon instinct me le dit. Le chef des Calamités lui-même craint leur capitaine, celui qui porte le nom de Meliodas. Il ne montre rien aux autres, mais à chaque fois que son nom est cité, son cœur se serre. Une peur profonde l'habite.

- Vous vous fondez sur votre instinct ! Soyez sérieuse dame Arakum, nous sommes doués de raison.

- Oui, mais nous sommes le pont entre deux mondes, les Hommes qui ont choisi de vivre en dehors et la Nature elle-même. Nous pouvons prendre le meilleur des deux, et ne me dit pas que tu n'agis pas par instinct. Je suis sûre que cela t'es déjà arrivé à toi aussi.

Je me rappelais de ce moment où je restais devant ma porte, une voix me disant qu'il était là, me disant de fuir de l'autre côté. Mais ma raison me l'interdisant, ma famille se trouvait avec lui, je ne pouvais pas fuir.

-Très bien que vous voulez savoir sur les Sept Péchés Capitaux, dame Arakum ?

Nanatsu no Taizai : The Forgotten SinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant