Nanatsu no Taizai : The Forgotten Sin

Les ailes du messager 15

 - Je ne comprends pas en quoi aller dans cette ville des Hommes, protégera ma famille ?!

- Allons, si nous pouvons rentrer, il y a de forte de chance pour que nous puissions rencontrer les Péchés Capitaux.

- Ils seraient plus sûrs de les attendre à l'extérieur, cette cité est la pire de toute, elle déteste notre espèce. C'est à cause d'elle que la guerre entre nos deux peuples est devenue totalement inévitable. Avant cela, il n'y avait qu'une poignée d'entre nous qui voulaient réellement se battre !

- Cette guerre était inévitable, à l'ordre s'oppose le Chaos, et ce dernier fera tout pour reprendre sa forme originelle.

- De quoi parlez-vous, dame Arakum ? Je ne comprends pas ce que vous dites ! Pour moi, c'est la loi du plus fort. Les humains ont peur de nous parce que les Homme-bêtes leur sont plus puissants, nous n'avons pas besoin d'artifice, comme les armes ou la magie pour pouvoir les vaincre, pour pouvoir survivre dans la nature. Enfin, je dis cela, alors que je suis aussi faible physiquement qu'un humain !

- Ce que tu dis n'est pas dénoué de vérité. Mais si tu veux vraiment chercher les causes du mal, il provient du Chaos. C'est une entité très ancienne qui serait à l'origine de notre monde, c'est elle qui a créé la lumière et les ténèbres. C'est aussi elle qui a donné naissance aux différents clans qui peuplent le monde. Mais le Chaos se retrouve davantage chez les Hommes que dans notre propre espèce. Car l'humain serait plus enclin à la dualité que nous le sommes.

- Et c'est elle que votre peuple vénère ? Contrairement de nous, la Mère Nature ?

- En fait, nous vénérons tous cette entité, Mère Nature est simplement le nom que vous lui donnez. Mais le Chaos est son véritable nom. Cette guerre est en fait pour montrer à cette entité que les Homme-bêtes sont bien plus légitimes pour représenter cette dualité. Nous possédons deux visages, celui des humains, un peuple régit par des règles, et un autre animal, régit par l'instinct. Est-ce que tu comprends ce que je veux dire, Tweeter ?

- Nous sommes insignifiants, nous ne sommes même pas considéré comme une race à part entière ! Dans ce monde, il n'y a que cinq races, les Déesses, les Démons, les Fées, les Géants et les Hommes. Nous, nous sommes oubliés, alors comment voulez-vous que nous existions auprès de cette entité !

- C'est ta propre faiblesse qui te fait parler, Alpha de la communication ! Continue de réfléchir à ce que je t'ai dit, il se pourrait que je demande une réponse à ce propos, enfin, si nous pouvons nous en tirer vivant ! Nous sommes enfin arrivés devant le passage qui mène à l'intérieur.

- Je ne vois rien, dame Arakum ! Mis à part ses maudits fleurs !

- C'est un passage de secours, pour évacuer les habitants, ou plutôt, les dirigeants, dans le cas où la ville serait prise. Regarde !

- Que faites-vous ?! Il ne faut pas y toucher, le moindre contact avec est mortel pour nous !

- Ne t'inquiète pas ! Nous ne supportons pas l'odeur et les manger est mortel, mais les toucher ne nous donne que de légères démangeaisons. Notre instinct vis-à-vis de cette plante nous vient de nos ancêtres, certains d'entre eux ont dû en manger et en mourir dans d'affreuses souffrances. Ceux qui ont survécu en ont gardé une trace, un instinct de survie. De la même manière que les homme-pigeons cachent leur état lorsqu'ils sont en mauvaise santé.