12. Mauvais caractère

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Usant de son chakra, Nobu remonta le mur en marchant simplement dessus à la verticale. Ainsi, il se retrouva à l'étage précédent et poursuivit son inspection où il l'avait laissée. Il put également annuler son jutsu, puisqu'au premier sous-sol se trouvait des lampes toujours allumées.

Si le laboratoire était abandonné, pourquoi est-ce que les lumières étaient toujours allumées ? Il se décida à chercher le générateur de courant.

(...)

Nao avançait silencieusement, tenant une torche devant elle. Elle n'y aurait pas pensé, mais elle avait trouvé un bout de bois et du tissu au deuxième sous-sol. Le bout de tissu avait à l'origine une odeur très désagréable et celle-ci persistait, alors qu'il brûlait grâce aux allumettes qu'avait Nao dans son sac. Quand elle disait qu'elle n'avait pas besoin de son cousin, c'était véridique.

Avançant prudemment, la blanche vérifia chaque pièce et dans chacune se trouvait des vêtements puants et sales. Même si la sannin ne l'avait pas précisé, elle se doutait que les expériences du laboratoire n'avaient pas eu lieu sur des rats, mais sur des humains. Et le bout de tissu qu'elle brûlait était certainement aussi un ancien vêtement d'un cobaye.

Elle poursuivit sa progression, mais ne trouva rien, jusqu'au moment où elle atteignit la fin du couloir. Elle regarda à gauche, puis à droite, en haut et en bas... il n'y avait pas d'autres portes et aucun sceau n'était visible: le couloir s'arrêtait là.

Soudainement une porte claqua. Malgré les échos, la chuunin entendait exactement d'où provenait les bruits et se retourna lentement. Levant le bras pour éclairer davantage, les bruits n'arrêtèrent pas de résonner. Nao avança lentement et silencieusement, revenant sur ses pas, cherchant à se diriger au trou menant à l'étage supérieur. Et ce, sans montrer une once de panique.

Les pas de Nao ne résonnaient pas. Autour d'elle hurlaient des portes grinçantes, des clés remuaient et des barreaux s'entrechoquaient. Elle continuait de marcher, toujours et encore, elle ne s'arrêtait pas. Quelqu'un se trouvait avec elle à cet étage, et cette personne voulait qu'elle parte le plus rapidement possible en lui faisant peur. Cela voulait dire que le laboratoire avait encore de la valeur. Si une personne souhaitait la faire partir, c'est qu'il devait récupérer quelque chose d'important.

(...)

Le jonin marchait calmement dans le premier sous-sol à la recherche du générateur. Malgré la distance qui le séparait du trou, menant à l'étage inférieure, il entendait des portes claquer. Des bruits plutôt désagréables, mais il songea que sa cousine voulait lui montrer son mécontentement. Elle n'était encore qu'une gamine après tout.

Il décida tout de même d'aller allumer les lumières à l'étage de sa cousine pour qu'elle arrête ce tohubohu, lorsqu'il aura trouver l'objet de ses convoitises.

(...)

Il remonta ses lunettes avec le majeur avant de baisser son index de l'autre main. À la suite de ce geste, une porte se referma brusquement. Il voyait la gamine avancer avec sa torche à la main, mais elle partait bien trop lentement. Il avait des choses urgentes à régler et surtout, il devait se dépêcher de retourner auprès de son maitre souffrant.

Il releva son petit doigt et les clés remuèrent à l'aide d'un fil de chakra. Ayant relié plusieurs objets métalliques à ses fils, il espérait que l'intruse prenne peur et parte en courant, mais celle-ci n'avançait pas plus rapidement !

Un kunai se planta à côté de son visage. Ses yeux remuèrent entre la blanche et l'arme, mais cette dernière ne faisait qu'avancer vers la sortie. Un autre intrus, mais qu'il n'avait pas remarqué ? Soudainement un crépitement résonna et une petite flamme éclaira son visage. Tournant sa tête vers le kunai, il aperçut un parchemin explosif en train de se consumer.

et ça RimeWhere stories live. Discover now