et ça Rime

34. c'est Le moment

Temari descendit les escaliers, venant de se préparer pour la journée, qui s'annonçait chargé. Ils devaient organiser le festival pour l'élection de Gaara, qui se déroulerait la semaine suivante, sauf que Kankuro avait été chargé de s'occuper de Nao. L'ainée de la fratrie avait donc reprit pratiquement l'entièreté du travail que devait effectuer son cadet, même si Nao leur avait assuré qu'elle pouvait s'occuper sans faire de bêtises.

- Bonjour.

Temari posa ses yeux sur cette dernière, qui s'était assise à la table de la salle à manger avec une feuille et un crayon.

- Bonjour, répondit-elle en s'approchant de la théière. Tu fais quoi ?

- Je me suis rappelée que je devais encore écrire mon rapport, avant de rentrer à Konoha, répondit la blanche en finissant d'écrire une phrase.

Temari ne put s'empêcher de rire doucement, avant de s'assoir en face de son ami avec une tasse à la main, tout en posant une seconde devant cette dernière.

- Merci, déclara Nao.

Elle toucha la tasse un instant, pour constater que la chaleur du thé était trop élevée et préféra attendre avant d'en boire une gorgée.

- Pas trop de travail ? la questionna la chuunin en amorçant une nouvelle phrase à son rapport.

- Ça va, avoua Temari en buvant une gorgée. Il faut prévoir la place des stands et aussi les répartir à tous ceux qui veulent participer... Après y'a aussi le feu d'artifice à prévoir... Mais y'a moins de travail que hier, déjà.

L'ainée de la fratrie sourit, voyant Nao hocher sa tête, puis se concentrer pour finir son rapport. Temari prépara son petit-déjeuner, avant de sortir par la porte tout en saluant son amie. Puisque Gaara ne dormait pas, il se trouvait essentiellement dans le bâtiment du Kazekage désormais. Ainsi, Nao se retrouva dans la maison de la fratrie avec un Kankuro endormi.

Lorsque le rapport fut terminé, elle rangea ce dernier dans son sac et le stylo où elle l'avait trouvé.

(...)

Ses yeux s'ouvrirent lentement, comme chaque matin. Suite à plusieurs minutes de clignements et de se retourner dans son lit, pour dormir encore un peu, Kankuro finit par descendre l'échelle de sa petite mezzanine.

- Je suis là.

Il sursauta à l'entente d'une voix, puis se retourna pour voir Nao assise en-dessous de la fenêtre sur un coussin, tout en lisant un livre. Cette dernière releva sa tête et eut un léger mouvement de recul.

- Désolée, je savais pas que t'étais torse nu, déclara-t-elle en regardant son ami dans les yeux. Si tu veux, je peux sortir.

- Ah euh, non t'inquiète, rétorqua automatiquement le marionnettiste en saisissant un t-shirt qui trainait et l'enfilant dans le même mouvement.

Il vit du coin de l'œil le hochement de tête de la blanche, pourtant il ne put s'arrêter de la regarder.

- Pourquoi t'es dans ma chambre d'ailleurs ? demanda-t-il avec les sourcils froncés.

Nao releva sa tête, pour regarder Kankuro dans les yeux, puis soupira.

- Je me sentais un peu seule en bas... Même si tu dormais, je me sentais moins seule... Désolée...

- T'excuses pas pour ça, la rassura-t-il. Je m'attendais juste pas à te voir.

- Sinon t'aurais pas sursauté, contra-t-elle simplement. En plus, je voulais pas te faire peur, cette fois-ci.