Chapitre 12 - 1 : De retour (Roy)

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Hello ! Aujourd'hui, on change de point de vue, et ce sera le dernier de cette  partie. Il y aura peut-être une petite pause avant le début de la partie 3, le temps que je la mette en forme pour Wattpad (ça prend du temps de découper tous ces chapitres en rondelle !)

Merci à vous de lire cette histoire, tout particulièrement à ceux qui prennent le temps de voter et commenter. On ne dira jamais assez à quel  point les retours des lecteurs sont la nourriture des auteurs ! <3 

Sur ce, je vous laisse découvrir la suite de l'histoire en compagnie de notre cher Roy Mustang ! 

.oO°Oo.

- Déjà de retour Colonel ?

- Oui, répondis-je sobrement en traversant le bureau de mes subordonnés.

C'était la quatorzième fois qu'on me posait la question depuis que j'avais franchi la grille d'entrée du quartier général. Être convalescent, ça obligeait aussi à être patient.

- Déjà revenu, Havoc ? m'étonnai-je à mon tour en reconnaissant le grand blond qui avait levé la tête vers moi à mon approche.

- Oui, la mission était rapide, nous n'avions que le transfert après tout. J'ai quitté Edward et son frère quand ils ont pris le train pour Resembool pour prendre des vacances.

- Ils l'ont bien mérité... le Fullmetal en a bavé ces derniers temps.

- C'est vrai... mais il n'est pas le seul. Ça va aller, vous ? demanda Havoc avec une sollicitude qui me surprit.

Aux dernières nouvelles, il était censé me détester de l'avoir fait déménager de force et quitter sa copine. Et pourtant, il semblait réellement s'inquiéter pour moi. Havoc était un subordonné en or, et je ne méritais sans doute pas sa compassion.

En plus des écorchures et ecchymoses qui étaient inévitables quand on se tenait sur un plancher en train de s'effondrer, je n'avais qu'une plaie due à une balle passée un peu trop près de mon bras gauche, spectaculaire mais sans gravité pour peu que j'y aille doucement le temps que ça guérisse. Pour cette raison, j'étais exempté de missions extérieures jusqu'à nouvel ordre. C'était logique, c'était raisonnable, mais ça voulait aussi dire passer encore plus de temps que d'habitude à remplir et gérer des paperasses. Et ça, pour le coup, ça n'avait rien de réjouissant.

- Se blesser, ça fait partie des risques du métier. Je ne vais pas me plaindre, je m'en suis très bien sorti, j'ai eu beaucoup de chance, répondis-je.

- Oui, c'est vrai que Watson et Hodgson sont encore entre la vie et la mort. Et quand je pense à ce pauvre Travis...

Tout le monde piqua le nez sur son bureau, ayant une pensée attristée pour le militaire qui n'était pas revenu de cette mission. Il avait laissé derrière lui une médaille, et probablement une fiancée en pleurs.

- C'est vrai que c'est triste, murmura Fuery, plein d'empathie. Mais il nous a aidé à sauver beaucoup de monde. Les choses auraient pu tourner bien plus mal.

Les autres militaires hochèrent la tête, sans trouver beaucoup de réconfort dans cette remarque pourtant vraie. Après notre descente, les démineurs étaient venus pour sécuriser la zone et nous avaient annoncé qu'il y avait assez de dynamite pour tout raser à 700 mètres à la ronde. Si le détonateur avait été déclenché, ça n'aurait pas été un militaire que nous aurions à pleurer, mais des dizaines de personnes et un quartier entier.

Si le détonateur avait été déclenché, nous ne serions plus là pour pleurer.

- Vous avez fait du bon boulot. Je suis fier de mon équipe.

Je lançai un petit sourire, puis rentrai dans mon bureau, les laissant surpris. Il faut dire qu'avec les derniers événements, je n'avais pas été tendre avec eux.

Je repensai à l'assaut, et les souvenirs, beaucoup trop clairs, m'assaillirent.

Bras de fer, Gant de velours - Deuxième partie : Central-cityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant