18. On risque pas de tenir longtemps.

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Trop beau - Lomepal

Les jours passèrent, et bientôt Mars arriva, lui et sa pluie. Les cours reprirent et c'était de plus en plus dur pour Amélia comme pour Rayan de ce voir en cours. En cette fin d'après midi la jeune brune rentrait d'une séance shopping avec Rosa, elle n'avait rien acheter trop attristé, en ce moment tout la déprimait. Elle vit une masse s'avancer vers elle dans la cour, elle crû d'abord que c'était Rayan, mais lorsqu'une tâche rousse se sépara des autres couleurs, elle reconnue le directeur. Il s'approcha en lui souriant, Chani était derrière lui.

" - Mademoiselle Rosens, cela vous dérangerait-il de nous aider à ranger toutes les photocopies de cette année dans les archives ?

- Euh... Non bien sûr, je vous suit !"

Elle lui sourit et le suivi au côté de Chani, les deux jeunes filles parlèrent un peu avec le directeur et arrivèrent devant une porte en fer qui avait l'air extrêmement lourde. Amélia passa la porte qui était entrouverte et vit un sac posé sur la petite table en bois, ainsi qu'une veste qu'elle reconnaissait bien. Une silhouette qui venait du fond d'une rangée s'approchait vers eux, la jeune brune savait bien qui c'était, elle reconnaissait tout chez lui, sa démarche, son parfum, sa façon de passer ses mains dans ses cheveux lorsqu'il était gêné, tout ...

"- Rayan, je nous ai trouvé deux étudiantes qui veulent bien nous aider ! Mademoiselle Chani, voulez-vous bien venir avec moi ? Je pense qu'il reste encore un paquet de papiers en haut !

-Euh...."

Chani connaissait bien l'histoire entre Rayan et Amélia, c'est pour cela qu'elle hésita avant de partir, mais elle le fit lorsqu'elle vit Amélia lui adresser un petit sourire, ainsi qu'un signe de tête. Alors la jeune blonde suivit son directeur hors de la pièce et Amélia se retourna vers la table emplit de papiers, dossiers et autres feuilles plus ou moins importantes. La jeune fille se saisit d'un paquet de feuilles et les tria par matière, professeur, puis date ou sujet, ensuite elle les rangeais dans des cartons. Les minutes passèrent très lentement, extrêmement lentement. Tellement qu'au bout d'une petite heure de rangement, la jeune fille décida de ramener les cartons qui étaient à l'extérieur de la pièce, la plupart étaient vides mais un ou deux étaient remplis. Alors elle commença à les ramener et bientôt, seul les deux cartons remplis étaient restés là. Elle se remit donc à trier les papiers, tout en jetant de rapides coups d'œils à Rayan, voyant qu'il portait les cartons jusque dans les étagères.
Le directeur ainsi que Chani revinrent avec plusieurs paquets de papiers en désordres. Ils déposèrent le tout sur la petite table en bois.

" - Nous avons fini en haut, mais j'ai un rendez-vous important pour la fac, et Mademoiselle Chani devrait prendre une pose, pensez-vous que vous pouvez finir seuls ?
- Euh, bien sur Monsieur, M. Zaidi et moi avons presque finis de toute façon !"

Le directeur parti avec Chani, et Amélia commença à organiser les piles de papiers, quelques heures plus tard la totalité des papiers étaient triés, Rayan continua d'amener les cartons dans les étagères, pendant ce temps Amélia chercha quoi faire, elle n'allait pas partir comme ça....
Puis en voyant les deux cartons remplis à la porte elle se décida, elle monta les quelques marches qui menaient à la porte, puis elle prit le premier carton, le posa à l'intérieur, elle prit le deuxième, se retourna rapidement, mais trop rapidement, elle fût emporté par le poid du carton et se tapa le pied dans l'autre. Elle lâcha tout ce qu'elle tenait créant ainsi un grand bruit sourd, et en essayant de se rattraper elle tapa dans la chaise qui devait retenir la porte, puis elle tomba en poussant un cris. La scène se finit avec un autre bruit sourd, indiquant que la porte s'était refermée, et qu'ainsi ils étaient enfermés dans la pièce, tout les deux, seuls.
Rayan intrigué par le vacarme arriva vers la porte presque en courant, il s'arrêta en voyant la scène. Amélia était à genoux par terre les yeux brillants, les deux cartons renversé par terre, et la porte refermé.
Bien sûr il aurait dû crier, s'énerver ou même tout simplement être exaspéré, mais la seule chose qui l'inquiéter c'était elle, et si elle était blessé ?
Il s'approcha poussa les cartons et s'agenouilla devant elle, il hésita puis posa sa main sur son genou. Elle eu un petit mouvement de recul.
" - Amélia, vous... Tu vas bien ?
- Oui oui "

Et tout commence par un regard ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant