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OSPJ - Sans Percy

Oui, j'ai déjà publié ce chapitre dans "Brol". Mais, comme me l'a fait remarqué May-lin182 dans l'introduction, ce serait mieux organisé si je mettais aussi l'OS que j'avais déjà fait. Le voici donc.

ATTENTION ! Il faut avoir lu tous les tomes de Percy Jackson et le premier Héros de l'Olympe (même si l'histoire se passe le premier jour de ce tome, c'est mieux de l'avoir lu pour ne pas se faire spoiler.)

Trois jours. Cela faisait trois jours qu'il avait disparu.

Annabeth commençait à devenir folle. Il lui manquait tellement ! Elle ne dormait quasiment pas. Elle ne consacrait son temps libre qu'à rechercher celui qu'elle avait perdu. Chiron lui-même n'osait plus prononcer son nom en la présence d'Annabeth. Dès qu'elle entendait ce nom, elle fondait immédiatement en larme et ne s'arrêtait qu'au bout d'une demie heure.

Trois jours plus tôt.

— Fais attention à toi, cervelle d'algues.

Percy para le coup de poignard qu'elle venait de tenter. Cela faisait près d'une heure qu'ils étaient en train de se battre en duel dans l'arène de combat de la colonie. Aucun des deux ne semblait surpasser l'autre. On aurait même dit qu'ils retenaient leurs coups.

Percy feinta une attaque à droite puis tourna sur lui-même pour attaquer de l'autre côté. Annabeth esquiva sans aucune difficulté. À son tour. Elle fendit vers l'avant, son poignard faisant de même. Un coup pareil aurait tué n'importe quel monstre. Mais pas Percy. Il para de nouveau l'attaque et se remit en garde.

Chacun connaissait la technique de combat de l'autre. Annabeth pouvait deviner à l'avance ce qu'il allait tenter. Et vice-versa.

Ils continuèrent pendant dix minutes puis décidèrent de faire une pause. Percy retransforma Anaklusmos en stylo. Il s'assit dans les gradins sur le côté de l'arène. Annabeth vint se coucher à ses côtés, la tête sur ses genoux.

Le soir, après le repas, elle alla se coucher car elle était fatiguée. Et le lendemain matin, plus aucune trace de lui.

Annabeth chassa ce souvenir d'un geste de la main, craignant de se remettre à pleurer. Elle était en train d'éplucher les rapports des satyres que Grover avait envoyés à la recherche de Percy. Rien. Personne ne savait où il était. Elle ne s'entraînait quasiment plus au combat, sinon pour se défouler quand elle en avait besoin. Ses demi-frères et soeurs s'inquiétaient pour elle. Cela se voyait. Ils lui apportaient de temps en temps de quoi manger et boire. Parfois elle les envoyait balader. Mais parfois elle acceptait volontiers tant elle mourrait de faim.