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OSPJ - Confinés (Jason et Piper)

Alerte spoilers : ceux qui n'ont pas lu le premier tome des Héros de l'Olympe ne doivent pas lire ce chapitre car ils ne connaîtront pas Jason et Piper. Aucun spoil autre.

― Jason, lève-toi et va ouvrir la porte ! crie Piper.

Jason grommelle. Rien de tel pour se lever que votre copine qui vous crie dessus parce qu'elle ne sait pas aller ouvrir la porte comme elle est sous la douche.

Il aurait bien voulu prolonger un peu sa nuit, mais il ne semble pas avoir le choix.

Jason se lève donc. Il s'habille rapidement et sort de sa chambre. Il est ébloui par la lumière et prend quelques secondes pour y habituer ses yeux.

Puis il ouvre.

Derrière la porte, il n'y a personne. Simplement un coli posé à terre.

Il soupira. Il avait du se lever alors que Piper aurait très bien pu aller le chercher elle-même en sortant de sa douche...

― Qui était-ce ? lui demande sa copine en arrivant dans le salon.

Elle est enroulée dans une serviette et ses cheveux dégoulinent encore.

― Simplement un colis, répond Jason.

Il l'ouvre et à l'intérieur, découvre un livre.

― "Les miracles de la méditation" lit-il. C'est pour toi ?

Elle lui prend des mains en hochant la tête.

― Tu t'es mise à la méditation, maintenant ?! s'étonne le fils de Jupiter.

― Non, mais ça m'intéressait alors j'ai commandé ce livre.

Ils s'asseyent à table et commencent à manger.

― Tu as vu la nouvelle ? demanda Piper. Le premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson, a attrapé le Coronavirus.

― Et ? fit Jason. C'est pareil que quelqu'un d'autre. Pourquoi on devrait s'inquiéter pour lui et pas pour les autres ?

― Je n'ai pas dit ça. Je te demandais juste si tu le savais.

― Eh bien non, je ne le savais pas ! dit-il un peu trop brusquement.

Ils s'est emporté un peu trop. Piper détourne les yeux et fixe le sol. Jason soupire et se rapproche d'elle sur le canapé.

― Je suis désolé d'avoir dit ça, je me suis emporté.

Elle croie les bras en le regardant droit dans les yeux.

― Et comment comptes-tu te faire pardonner ? dit-elle tout bas.

Il sourit.

― Comme les restaurants sont fermés et qu'on ne peut plus aller au parc, j'ai pensé à un dîner rien que tous les deux...

― Comme tous les jours se moque-t-elle.

― Laisse-moi finir. Donc je disais que je vais te préparer un dîner dont tu te souviendras longtemps, avec des chandelles et tous ces autres trucs clichés, et pour finir...

― Laisse-moi deviner, le coupe-t-elle, on va manger sur un fond de musique classique.

Il rit.

― Bien joué. Alors ? Qu'en dis-tu ?

― Je me demande comment tu vas trouver tout le matériel alors qu'on mange dans trois heures et que les magasins sont fermés comme c'est le week-end.

Il lui fait un clin d'œil.

― J'avais tout prévu et acheté à l'avance.

― Tu veux dire que tu savais à l'avance qu'on allait se disputer ?! rit-elle.

― Je veux surtout dire que j'avais prévu de faire un dîner romantique.

Elle sourit et lui passe les mains autour du cou.

― Alors je verrai si je te pardonne ce soir.