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OSPJ - Confinés (Frank et Hazel)

Désolé du gros retard, mais j'ai plus d'inspiration en ce moment... J'arriverai pas à faire le marathon... Ah oui, et j'en ai marre d'écrire au présent, donc ce chapitre sera au passé.

Frank se sentait bien. Un peu trop, même. Il avait entendu dire que les statistiques des plaintes pour violences conjugales avaient explosé pendant le confinement. C'était triste, mais il n'y pouvait rien...

Il aurait bien aimé se disputer avec Hazel, de temps en temps. On dit que c'est ce qui fait la force d'un couple. Des petites disputes de temps en temps. Mais non. Hazel était la douceur et la gentillesse incarnées. Dès que son avis divergeait de celui de Frank, elle se rangeait de son côté. Il n'avait jamais vu une telle pacificité. Il n'arrivait jamais à la mettre en colère. Elle lui disait immédiatement qu'il avait raison.

Et là, elle était en train de le masser. Ils étaient à la Nouvelle Rome, dans la chambre de Frank. Une belle et grande chambre de préteur. Il était allongé sur son lit tandis qu'elle le massait, lui débloquant muscles dont il ne soupçonnait pas l'existence.

― Tu ne devrais pas faire tout ça pour moi, lui dit-il.

― Ne dis pas de bêtise. Tu aimes bien et moi ça m'occupe.

Diriger la légion pendant cette période de confinement n'était pas une tâche facile pour Frank. Hazel le comprenait bien. Elle mettait donc tout en oeuvre pour lui remonter le moral. Reyna ne prenait quasiment pas de temps pour elle. Elle faisait annonce sur annonce pour trouver des solutions à leurs problèmes. Frank voulait l'aider, mais elle préférait faire ça seule. Elle obligeait donc Frank à se reposer et à rester chez-lui.

Hazel le retourna tout d'un coup et lui sourit.

― Tu vas me faire un massage du ventre ?! s'exclama-t-il. Mais tu sais bien que je suis chatouilleux.

― Mais non, idiot, rit-elle.

Il failli protester mais elle le fit taire d'un baiser.

Elle interrompit l'instant et le retourna pour continuer ses massages.

Frank n'aurait pu rêver meilleure compagne pour traverser cette période difficile.

Il se sentait bien.