OneShot 4.3 - S'il y a bien une chose que je sais (c'est que je t'aime)

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Partie 3

Les deux coups résonnent sur la porte de leur appartement et Clarke fronce les sourcils. Elle est certaine que ni elle, ni Bellamy n'attendaient quelqu'un ce soir. Elle met la télévision en sourdine et se lève du canapé pour aller ouvrir, hausse les sourcils, incrédule, quand elle découvre Bellamy de l'autre côté du battant.

"Hey, pourquoi est-ce que tu frappes ? Tu as perdu tes clefs ?"

Sa voix semble le ramener à la réalité et il fixe sur elle ses yeux bruns avant de tourner le regard, comme gêné.

"Non," répond-il, soudain l'air paniqué. "Enfin oui, enfin non, c'est juste que j'avais les mains prises", se justifie-t-il en levant les sacs qu'il porte à bouts de bras.

"Oh."

Clarke ouvre la porte en grand et s'avance pour lui enlever l'un des sacs des mains afin de le soulager.

"Non, non, c'est bon je vais le faire !" s'exclame-t-il juste avant qu'elle s'en saisisse.

C'est étrange, mais pas anodin, que le jeune hommes s'entête à la protéger et à tout faire à sa place lorsqu'elle ne se sent pas bien. Alors, elle se contente de hocher la tête en murmurant un "ok" et de refermer la porte derrière eux tandis que Bellamy pose ses paquets sur le comptoir de leur cuisine.

Lorsqu'elle vient passer ses bras autour de sa taille et pose sa tête sur ses omoplates, elle le sent se figer brièvement avant de finalement se relaxer. Il pose ses mains sur ses avants-bras et serre brièvement.

"Hey, bonjour à toi aussi", s'amuse-t-il.

"Tu m'as manqué", répond-elle dans le creux de son cou.

Il se retourne dans son étreinte et passe lui aussi ses bras autour d'elle avant de déposer un baiser sur son front, puis de répondre :

"On s'est vus ce matin, pourtant."

"Je te l'ai dit, je déteste quand on se sépare fâchés pour la journée..."

"Eh bien, je ne suis plus fâché. Plus maintenant."

"Moi non plus", murmure-t-elle en relevant son doux visage vers le sien et en lui offrant un sourire timide avant de déposer ses lèvres sur les siennes.

Il répond tendrement à son baiser, presque trop tendrement à son goût, s'échappe au moment où elle laisse échapper un soupir significatif de son envie de l'approfondir. Il se retourne vers la table, se penche au-dessus des sacs de course et commence à en vider leur contenu pour les ranger. Elle s'approche pour l'aider, mais il secoue la tête

"Je vais le faire, ne t'inquiète pas. Les menus de chez Nyko sont juste là si tu veux nous préparer la table..."

Encore une fois surprise par son comportement, elle ne dit rien, s'empare du sac et se dirige vers le coin salon de leur grande pièce à vivre, dispose les cartons encore chauds, les boissons et les serviettes sur leur table basse avant de s'asseoir sur leur canapé pour l'attendre.

"Alors, comment s'est passée ta journée ?" demande-t-elle en haussant un peu la voix pour qu'elle porte jusqu'à leur cuisine, par delà les bruits d'emballage.

"Bien."

La réponse courte et un peu sèche lui fait froncer les sourcils.

"As-tu résolu une enquête aujourd'hui ?"

Un silence, puis, embarrassé :

"Oui, on peut dire ça oui."

"C'est bien. Et comment vont les autres ? Miller, Harper ?"

Bellarke HiatusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant