Chapitre 3

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Elle

Il part dans la zone VIP et je me retourne vers mon nouveau compagnon.

- Bon, tu m'fais ch**r avec ton histoire de Josias là. J'vais draguer une autre meuf, dit le mec là, je ne connais même pas son nom.

- J'ai dit Jésus, bref quel est ton nom au faite ? Demandais-je alors qu'il fronce les sourcils.

Quoi ? J'ai besoin de son nom pour prier pour lui...

- Tu vas faire quoi avec mon nom ? Demande t-il en se levant avec difficulté du bar.

Il va tomber, il est beaucoup trop bourré. Je demande un citron à Simba et il part me le chercher je ne sais où.

- Je veux juste savoir, répondais-je innocemment.

- T'es zarbi comme meuf, t'es tombé sous mon charme et tu ne veux pas l'avouer, mais comme t'es belle je vais te dire mon nom, c'est Fernand, dit-il en essayant de se donner un genre et il ose remettre sa main sur ma cuisse.

J'lui donne une belle gifle puis souris. Non sérieusement, tu t'appelles Fernand et tu me drague ? Sérieux je vaux mieux que ça moi.

Je prends le citron des mains de Simba qui me regardait choqué par ce que je venais de faire. Sérieux, vous n'avez jamais vu une meuf gifler un mec ?
Non mais soyons vrai, c'est parce qu'il y a Simba à mes côtés que j'ai osé le frapper...

- Prend ce citron, ça pourra t'aider à redescendre sur terre, et n'oublie pas que Jésus t'aime, dis-je simplement en lui tendant le citron qu'il m'arrache.

- T'as la chance qu'il y a cet idiot derrière toi sinon je t'aurai buté pour avoir levé la main sur moi, dit-il sèchement.

- Ouvre ta grande g*e*le encore et j'te bute avant elle, le menace Simba en s'approchant dangereusement de lui.

Je n'aime pas les bagarres donc je le stoppe dans son élan.

- Sois gentleman pour une fois Sim, soufflais-je alors que Fernand part.

Fernand, je kiffe son nom à celui-là mdr.

- Tu peux arrêter de provoquer les gens toi ? Tu risque de te faire buter un jour, réplique Sim.

- Je n'ai provoqué personne voyons.

- Tu n'as provoqué personne ? Tu gifle un mec comme ça, tu penses que ça fait du bien de sentir une main sur sa joue ? De surcroît celle d'une femmelette ? Demande t-il sérieusement.

- Tu me traite de femmelette ? Demandais-je offusquée.

- Mais tu es faible.

- Non, je ne suis pas faible, le contredis-je.

- Si tu es une femme.

- Donc être une femme c'est être faible ? Mais tu es sexiste ! M'exclamais-je.

- Sex quoi ? Demande t-il.

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