Chapitre 10

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Lui

- Alors tu as tout noté ? Demande Min.

- Oh, tu croyais vraiment que j'allais le faire ? Demandais-je surpris.

- Sérieusement ?

- Bah c'est ton boulot ça, pas le mien, dis-je alors qu'il soupire.

- Bon retiens au moins que tu as un concert dans un collège dans trois semaines, dit-il finalement.

- Dans un collège ? Tu me vois en un proviseur pour aller chanter devant des gamins ? Demandais-je.

- Il faut l'accepter tu sais, ce n'est pas ma faute si ta notoriété s'étend jusque chez les enfants de 8 ans, répond t-il.

- Pardon ?

- Tu m'as très bien compris, dit-il d'un ton moqueur.

Ok, c'est vrai que j'aime être célèbre, avoir le succès de ouf et tout mais il ne faut pas abuser non plus. Sérieusement, les parents de nos jours. Ils ne surveillent même pas ce que leurs enfants écoutent.

- Tu reconnais que ta musique n'est pas approprié aux enfants ? Demande t-il.

- Bah oui, les enfants compris entre 1 et 12 ans, répondais-je.

- Mdr ok, on mettra une bannière signalétique. Sinon tu dois dîner avec ta mère et ta sœur dans un mois, continue-t-il.

- Pourquoi tu me le dis maintenant ?

- Bah tu es au courant et tu ne jouera pas le surpris dans un mois, dit-il en prenant une autre fiche.

Pff ce n'est pas facile d'être une star.

- Dernier événement à retenir, tu es invité à un gala organisé à l'honneur de la naissance de Beverly, tu es son parrain et tu te dois d'être présent, dit-il alors que je soupire.

- Ça fait six mois qu'elle est née, pourquoi faire un gala maintenant ? Soufflais-je.

- Parce qu'elle était trop petite pour participer à une fête, m'explique t-il alors que je soupire une fois de plus.

- Pourquoi suis-je son parrain déjà ? Demandais-je las.

- Tu as sauvé sa mère d'une agression et pour te remercier elle a décidé que tu sois le parrain de sa fille parce qu'elle ne voulait pas changer son nom, me rappelle t-il.

Ah ouais... Je m'en souviens maintenant.

- Elle aurait dû l'appeler Johanna, ça sonne moins peste, soufflais-je.

- N'oublie pas qu'elle est, elle-même une peste, dit-il d'un ton moqueur.

C'est vrai. Heureusement que je suis son parrain, je l'empêcherais de devenir une peste comme sa mère.

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