Episode 17 : Quand comprendras-tu que je tiens à toi ?

651 22 13
                                    

Cela faisait plusieurs heures que je voulais m'endormir mais je ne pouvais irrévocablement pas dormir. Je me retourne dans mon lit, espérant sombrer dans les bras de Morphée, mais rien n'y fait. Je me lève alors de mon lit désordonné et descends dans la cuisine pour boire un verre d'eau et manger quelque chose. 

Je m'apprête à descendre les escaliers, mais une lumière m'attire. Cette lumière, venant de la pleine lune, éclaire le berceau de Hope. Je suis cette lumière, comme obnubilée par se beauté.

Je rentre dans la chambre de ma nièce et la vois jouer avec sa petite peluche. Elle sourie de toutes ses dents et ses yeux s'ouvrent en grand. L'image de son bonheur m'arrache un sourire et je reste là, à la regarder s'amuser. 

Elle lance sa peluche pour ensuite la rattraper mais ratte son coup. La peluche tombe par terre. Le sourire angélique de Hope s'efface et mon cœur se fend en deux. Je m'empresse de le ramasser et le tends à Hope en plissant légèrement des yeux en lui souriant. Elle prend tout de suite sa peluche de sa main droite et m'attrape un doigt avec sa petite main gauche. Je reste là à la fixer en souriant tout au long. Elle baille doucement avec une voix claire et ferme ses yeux puis sombre dans un profond sommeil. Malheureusement pour moi, je n'ai pas la même chance. Je passe le reste de ma nuit à la regarder dormir. Je reste là, sans bouger jusqu'au petit matin. celui qui me réveille de ma transe est Esteban. Il pose légèrement sa main sur mon épaule et m'emmène dans ma chambre. Il me berce doucement jusqu'à ce que je sombre dans les ténèbres. 

Vers environ midi, je me réveille la tête lourde et descends dans la cuisine. La vue de ce qu'il se passait durant mon sommeil me réveille comme si on m'avait renversé un sceau d'eau glacée.

Ils étaient tous là, autour d'un corps. Et James était juste aux pieds de cet humain, qui agonisait à mort. Mon frère était en train de se transformer.

Je n'ai jamais vu James pleurer. Mais là, la tristesse et le regret se lisaient dans ses yeux. A la vue de l'agonie de mon petit frère, j'ai une idée en tête. James marmonne :

- Myra, je  t'en prie, aide-moi. Ne m'abandonne pas. Sa voix était brisée et ses yeux étaient remplis de larmes.

Je cours vers la cuisine et me saisis d'un couteau bien tranchant.

Avant de terminer ce que je m'apprêtais à faire, je m'agenouille auprès de mon frère, lui prends les mains et le regarde dans les yeux. Je lui chuchote:

- Je me suis rarement demandé comment j'allais mourir, mais, mourir à la place d'un être cher, me semble une fin enviable....

Sur ces mots, je tranche la gorge de l'humain et prends mon petit frère dans ses bras. Il enfuit sa tête dans mon cou et pleure de joie. Moi, mon monde s'écroule. Je vais revivre cette agonie. Revivre ce calvaire. Sentir mes os se briser un par un. Me vider de mon sang. Sentir mes organes être arrachés. Sentir ma peau se décoller de ma chair. La pire douleur qui puisse exister sur cette Terre. Pour égayer la situation, je me répète dans ma tête : "La mort est paisible, simple. C'est beaucoup plus difficile de vivre". 

Une larme coule sur ma joue et je me lève pour aller vers le cachot de la forteresse. Esteban me suit, suivi de tous ceux qui ont assisté au meurtre.

La douleur apparaît. Ma tête me fait atrocement mal et je m'adosse à un mur pour tenir debout. Esteban me rattrape de justesse et m'emmène vers l'endroit où je me dirigeais.

Il m'attache les bras et les jambes. Juste avant qu'il n'emprisonne ma main droite, je le supplie:

- Ne me laisse pas tomber.

Il me répond sur place:

- Jamais.

Mes larmes coulent une par une et mes os commencent à se briser, ce qui me fait tomber par terre. Ensuite, je me relève et parle à Esteban.

- Toi Esteban, tu es mon meilleur ami, mon frère jumeau, mon confident. Je pleure à chaudes larmes. Promets-moi de m'apprendre à me contrôler. De m'empêcher d'aller trop loin. De devenir une garce.

- C'est promis, ma petite louve. Une larme coule sur sa joue.

Je me tourne vers James.

- Toi, mon petit frère adoré. Nous sommes du même sang. 

- Pourquoi as-tu fais ça ? Pourquoi ne m'as-tu pas laissé mourir ? me coupe-t-il.

- Quand comprendras-tu enfin que je tiens à toi. Je t'aime petit frère. Et surtout, fais revenir mon humanité. Tu es le seul à pouvoir le faire. Souviens-toi que je t'aime plus que tout au monde. Il acquiesce. 

- Je t'aime aussi grande sœur. m'avoua-t-il en s'efforçant à ne pas pleurer.

Je me tourne vers la fratrie Mikaelson.

- Toi Bekah, tu es celle qui m'a fait reprendre confiance en moi. Merci à toi, ma sœur. Elle sourit à l'entente de ce mot.

- Vous, Kol et Freya. Mes amis. Mes fidèles accolites. Sachez que je vous considère comme mes frères et sœurs. Toi Freya, ma grande sœur. Et toi Kol, mon petit frère. Je ricane avant de poursuivre.

Je poursuis.

- Elijah. Celui qui m'a réappris à me battre. Celui avec qui je partage diverses passions. Celui qui me comprendra sûrement le plus. Tu verras, quand je serai de nouveau un monstre, tu remarqueras que je te ressemble beaucoup. Que veux-tu, j'aime négocier. Au fait, merci d'avoir partagé ma passion pour la lecture. Merci grand frère.

- Et toi, Klaus, je serai sûrement trop bornée pour te l'avouer après ma mort, mais. Je m'arrête et mon cœur bat à 100 à l'heure. Je t'aime. Tu es le seul homme qui soit aussi entêté que moi. Je t'aime. Je suis bien là, et je t'aime. Je t'ai toujours aimée et je t'aimerai toujours. J'ai pensé à toi, j'ai imaginé tes traits durant chaque seconde de mon absence. 

Il me répond, le visage baigné de bonheur.

Jamais le temps à tes côtés ne me paraîtra assez long ; Commençons par l'éternité.

Sur ces mots, il s'approche de moi et pose un doux baiser sur mes lèvres. J'aimerai rester là pour toujours. En sécurité dans ses bras. Mais je me décolle de lui pour ensuite vomir une mare de sang. 

- Esteban, aide-moi ! 

Je crie de toutes mes forces et mon meilleur ami essaie d'atténuer la douleur avec de la magie. Mais il n'en est rien. Mes yeux humains font place à des yeux de tueurs: Bleus et devenant de plus en plus dorés en profondeur. Mes dents s'allongent et je rugis.

Mon calvaire commence à cet instant

Deze afbeelding leeft onze inhoudsrichtlijnen niet na. Verwijder de afbeelding of upload een andere om verder te gaan met publiceren.

Mon calvaire commence à cet instant.

_____________________________________________________________

Hey ! Je dédie ce chapitre à mon petit frère qui me donne toujours des commentaires positifs sur ce que j'écris. Svp, n'hésitez pas à voter car c'est très important pour moi, ça ne fera que m'encourager et faire monter ce livre dans les classements ! Merci à tous de me suivre et de lire ce que j'écris ! Je suis plus qu'heureuse lorsque je lis vos encouragements, lorsque je vois le nombre de lectures qui montent et lorsque je vous vois me suivre.

Un grand MERCI à vous !!!!!

Bisous,

@Myra_Bella_Mikaelson.

La Sirène Originelle : Le présent.Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu