La Sirène Originelle : Le présent.

Episode 24 : La famille :

Je me lève de bonne heure et vais courir dans la foret du bayou. Je branche mes écouteurs et cours le plus vite que je peux. Une fois mes poumons en feux, je me téléporte dans la demeure des Mikaelson pour manger, me changer et me préparer pour le moment fatidique. Soudain, mon petit-ami se réveille et vient me rejoindre pour contempler le lever du soleil. Il passe une main sur ma taille et j'enfouis ma tête dans son torse. Alors, je lui avoue, une larmes coulant sur ma joue :

- J'en peux plus. Toute cette pression. J'ai l'impression que je ne peux pas tenir les deux rôles.

- Lesquels ? se demande-t-il.

- Ceux de Sirène Originelle, de leader des chasseurs et d'alpha des loups du croissant.

- Alors j'ai une solution pour toi.

- Laquelle ? m'empressais-je de lui demander avec une lueur d'espoir dans mes yeux et dans ma voix tremblante.

- Tu peux donner le rôle de second à Hayley. Tu resteras la reine. Esteban pourra t'aider du côté des sirènes-sorcières et James pour les chasseurs. Tu pourras quand même gouverner à ta guise mais avec l'aide de tes seconds. Tes princes et princesses. Sa majesté la princesse Andréa Labonair, sa majesté le prince Esteban Lightwood et son altesse le prince James Labonair Lightwood. Seconds de l'impératrice Mary-Diana Labonair Lightwood.

- J'ai peur qu'ils ne cherchent à me renverser, lui confiais-je.

Soudain quelqu'un s'approche et souffle :

- Aucun risque, le titre de seconde de ma sœur la reine me convient parfaitement. Je ferais tout pour te servir et tu le sais. Nous sommes du même sang et même si nous n'avons pas grandi ensemble, je te considère déjà comme la seule membre de ma famille avec James et Esteban. Ma confiance en toi est sans défauts.

C'était Hayley, et avec tout ce qu'elle vient de dire, je me remets à sangloter, mais cette fois de bonheur. Je m'arrache des bras de mon beau blond et fonce das les bras de ma petite sœur.

- Un câlin de groupe sans moi ? intervient Esteban accompagné de James.

Je les y invite sans oublier Klaus, même s'il n'aime pas trop les câlins. Il a beau grimacer un peu, je lui ébouriffe sa tignasse et me concentre sur le moment présent. Peut-être n'y aurait-il pas d'autre instant à partager avec ma famille. Avec Esteban mon meilleur ami, James et Hayley mes frères et sœurs, Klaus mon bien-aimé.

Mais revenons à ma vie lamentable mais c'est ma vie et pour rien au monde je ne la laisserai. Aujourd'hui aura lieu ma transformation intégrale pour enfin terrasser Atanas. J'ai beau avoir attendu ça depuis longtemps, mais j'ai honte de le dire mais ça va me manquer. Cette aventure. Il faut le dire, je suis une femme qui aime le danger. C'est dans mon sang. Pour l'occasion de cette clôture d'un douloureux chapitre de ma vie, j'ai décidé de le combattre sous ma forme bestiale au début mais de lui montrer ma vraie nature au fur et à mesure. Sentir son minable cœur battre à cause de la peur. Le déchiqueter avec mes griffes et lui arracher le cœur.

Je me nourris dans la joie et la bonne humeur d'un croissant et d'un thé. Quand j'eus fini ma tasse, je monte dans ma chambre et les préviens avant :

- Je monte récupérer mon médaillon.

C'est ainsi que je montais les escaliers qui menaient vers ma chambre à l'étage. Il faudra que j'y récupère mon médaillon, qui est en réalité celui que m'ont offert mes enfants. Comme ça, je pourrai jeter un petit sort pour libérer ma couronne et faire apparaître avec elle mes bijoux et ma tenue ancestrale. Cette dernière est constituée d'une légère robe du style chiton olympien, elle est courte et le décolleté redescend vers le nombril. Il y a une traîne derrière et des épaulettes en or sur les épaules. Une ceinture en or et une couronne triomphale pour orner ma tête. Quelques dizaines de bagues, de bracelets et de colliers en or évidemment qui ornaient ma peau mate. Une dernier bracelet, en forme de serpent en or est mon arme fatale. Magique. Elle peut se transformer en n'importe quelle arme que je voudrai utiliser. Il ne reste que ma couronne de Sirène Originelle que mes ancêtres me remettront à la fin.