Empire

17.

Un de mes serviteurs arrivent vers moi avec une lettre à la main.

- Sultana Hind... dit-il. Le prêtre de la résistance vous a envoyé une lettre.

Je fronce les sourcils et prends la lettre de sa main.

"Sultana, je vous demande de me rendre ma fille. Demain, sortez la dans le marché. Un de mes hommes se chargera de la prendre.

Par contre, votre refus aura des conséquences..."

- Il veut donc Nessa... chuchotais-je.

- Vous avez l'envoyer, Sultana ? Me demande-t-il.

- Bien-sûr... mais je n'accepte pas ses menaces. Je n'accepte pas qu'il puisse menacer une personne de la dynastie. Dis-je.

- Qu'allez-vous faire, Sultana ? Demande-t-il.

Je me lève et prends un petit flacon. Je me tourne vers lui en souriant.

- Nous allons la lui rendre... mais avec une belle surprise. Dis-je en souriant.

NESSA

Je m'assois au harem, entourée des filles. La plupart d'entre elles sont très gentilles. Aujourd'hui, on fête la deuxième Aid. De ce que j'ai compris, c'est le jour où ils sacrifient le mouton.

- Les filles, Sultana Hind vous offre chacune une assiette de sucrerie avec des boissons. Dit la chef du harem.

Elle prend alors les plats et nous pose chacune une assiette. Une fois finis, on voit Sultana Hind arriver. On se lève puis elle rentre et s'assois devant nous. On finit par se rasseoir.

- Nessa, goûte nos spécialités. Tu vas aimer. Me dit-elle en souriant.

Je la regarde, perplexe. Elle n'a jamais été aussi gentille avec moi. Une des filles à côté de moi me donne un coup de coude pour me rappeler que je n'ai pas le droit de refuser.

Je prends alors la boisson d'une main et boit doucement. Je fais pareil avec le plat. J'ai peur qu'il y ait du poison. Je ne lui fais pas confiance. J'avale difficilement puis je me tourne vers elle en faisant un faux sourire.

- C'est très bon, Sultana. Dis-je en souriant.

Elle hoche la tête puis chaque fille reprend son occupation. Normalement, si elle m'a empoisonnée, cela devrait agir dans mon corps d'ici quelques secondes.

Ne remarquant rien, je soupire de soulagement. Peut-être que Rehan lui a parlé et elle a changée d'avis ? Je ne peux rien affirmer.

Quelques minutes plus tard, elle s'en va. Je retourne alors dans ma chambre. Nihal est là avec sa fille dans ses bras. Avant de m'asseoir sur mon lit, je remarque une boîte.

Je la prends et m'assois. Je l'ouvre lentement puis y vois une bague et un collier. Je les prends dans mes mains en souriant. Il y a une note avec. Je la prends et la lis.