Chapitre 18...

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* PDV de Saïd *
Je me retourne lorsque cette voix criarde que je ne voulais pas entendre de nouveau retentit derrière moi, regardant juste derrière elle je peux voir Bachir qui n'a pas l'air aussi serein que d'habitude.

- Je ne vais pas me répéter Saïd, je...
- C'est votre altesse espèce d'ingrate !!

Sentant la jeune femme a droite sursauter à mon ton brusque je baisse les yeux pour la voir apeurée et je n'ai aucun mal à comprendre pourquoi. Marwa lui a fait du mal tant physiquement que psychologiquement, être dans défense alors que l'on vous bat à mort ne doit pas être réellement bon pour le moral. Je m'empresse de laisser un baiser sur son front pour la rassurer alors que ma femme serre les poings un peu plus et se fait arrêter par ma poigne lorsqu'elle souhaite s'avancer vers nous. Si elle veut encore lever la main sur cette femme elle va devoir me passer sur le corps d'abord mais surtout elle a intérêt à ce lever tôt.

- Ne fait pas quelque chose que tu pourrait regretter.

Je l'entraîne en dehors de cette pièce pour aller droit a mon bureau en demandant à Jafar de raccompagner Marine dans sa chambre. Je ne la relâche qu'une fois que nous sommes enfermer dans cette pièce pour la laisser tomber sur un fauteuil.

- Tu n'es qu'un salop !!
- Ne perds pas ton temps à essayer de rejeter la faute sur moi, depuis que je t'ai fait quitté le palais tu as ouvert tes cuisses six fois alors tu devrais revoir cette insulte au féminin et te l'attribuer.
- Tu peux parler mais tu n'as pas été mieux avec cette femme de bas étage qui se prêtant mère de MON enfant !!
- Ce n'est que lorsque j'ai eu la confirmation que tu avais un amant que j'ai cédé à la pulsion que cette femme me donnait. Je ne suis pas de cette tranche d'homme qui trompe leur femme, jamais je ne m'abaisserai à ce genre de choses toi en revanche tu n'as pas hésité. TU me dois réparation et le divorce !!

C'est lorsque je la vois blanchir que je me dis que madame va faire son possible pour me rendre la vie impossible. Mais je sais très bien qu'elle s'est rapidement trouvé quelqu'un pour avoir de l'attention, jamais je n'aurais commencé cette histoire avec Marine si Marwa avait été correcte. J'aurais divorce et ensuite essayé avec ma belle rousse mais jamais je n'aurais trompé mes vœux de mariage ce que madame a bien vite oublier il me semble.

- Je me suis renseigné sur tes lois et sur les papiers que j'ai signé lors de notre mariage.
- Et alors ?? Si l'un des partis commet une tromperie le divorce est la seule solution.
- Oui mais dans un délai de six mois seulement même si c'est une tromperie. Tu es un homme de lois alors je sais parfaitement que tu respectera ce contrat.

Je vois que madame à bien fait ces leçons lorsqu'elle sait ce qu'elle a à perdre derrière.

- Nous avons six mois pour sauver notre mariage, tu renvois cette fille chez elle. Tu oublies mes coucheries et moi les tiennes, Farid redeviens mon fils et nous pouvons reprendre notre histoire ou nous l'avons laissé.
- Je ne sais pas qu'elle force divine t'a un jour permis d'enfanter, mais Marwa si je t'ai quitté deux mois avant que tu ne revienne a genoux en me disant que tu portais mon enfant c'était pour une bonne raison. Les lois m'obligent à avoir pour femme la mère de mon enfant mais si celle ci refuse ou commet l'impardonnable les lois me disent que j'ai n'ai aucune obligation a te garder. Tu as creusé ta propre tombe, je vais te renvoyer chez tes parents pendant six mois sous bonne garde et après tu signeras les papiers du divorce.

Elle se lève furieuse de voir que tout ce qu'elle avait construit se détruire sous ses yeux comme un château de cartes mais je n'ai commis aucune faute elle seule à choisit de se donner à cet homme.

L'enfant du désertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant