L'enfant du désert

Chapitre 38...

* PDV de Saïd *
- Bien sur que non jamais je n'ai un jour levée la main sur elle, la voix plus d'une fois mais jamais je ne m'abaisserai à frapper une femme. Je ne suis pas le genre d'homme que vous essayez de d'écrire.

Si vraiment j'avais été un homme violent cela se serait vu lors de nos sorties, j'ai appris à me battre durant mon service militaire avec Jafar je ne suis pas vraiment un homme qui maîtrise facilement sa force. J'aurais brisé Marwa en quelques coups à peine pourtant cette mégère ce porte à merveille.

- Bien que pour être honnête l'envie se fait de plus en plus présente en la voyant aujourd'hui devant moi créant cette histoire de garde pour avoir un peu plus de popularité auprès de la presse. 

Jamais Marwa ne s'est intéressée à son fils ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer, enfin ce ne sera pas pour Farid mais pour sa propre petite personne.

- Elle ne voulait pas de cet enfant mais savait très bien ce qui lui rapportait d'accoucher de l'héritier de la couronne de mon pays. Je sais très bien que... 

Je suis coupé par un gémissement de douleur et mon regard se braque sur Marine qui est debout les mains cramponnés à son ventre, j'ai à peine le temps de me lever pour la rejoindre que je la vois tombé à la renverse. Je cours le plus vite possible pour la rejoindre mais elle s'écrase au sol bien avant que j'arrive à être auprès d'elle, je suis rapidement entouré par mes gardes alors que j'essaye de la réveillé mais elle ne répond plus a rien. 

J'hurle des ordres a tout le monde alors que l'on me prévient qu'une ambulance est en route, le juge suspend son audience jusqu'à nouvel ordre le temps d'être sur que tout va bien pour ma compagne. Les mains sur son visage je lui demande encore et encore de se réveillé mais je n'ai aucune réponse, hier c'était notre enfant aujourd'hui je ne supporterais pas qu'il lui arrive quelque chose. Je donne Farid à Bachir lui demandant de me suivre en voiture avec lui alors que je monte dans l'ambulance qui a pris en charge Marine. Sa main dans la mienne je réfléchis à pleine puissance sans comprendre pourquoi elle s'est évanouit. 

- Est ce que nous devons savoir quelque chose qui serait susceptible de...
- Nous avons rendez vous demain pour un avortement, nous avons appris hier que le bébé que nous attendions était décédé son coeur ne battait plus. 

L'homme fronce des sourcils sans un mot mais je reste concentré sur cette femme qui est allongé sur le brancard toujours inanimé mais dont le cœur bat pour mon plus grand soulagement. Mais qu'est ce qu'il se passe en ce moment pour que tout parte a ce point en vrille dans notre vie ?! 

A notre arrivés à l'hôpital on me demande de rester dans la salle d'attente bien que je voudrais ne pas la laisser ils sont bien plus compétent que moi pour la soigné, Bachir arrive peu de temps après seul avec Jafar. Je lui demande ou se trouve mon fils et il me dit qu'il a préféré le laisser à l'hôtel avec sa femme car ils sont suivit depuis le début par les journalistes. Je le remercie pour son intervention qui va sûrement nous éviter des ennuis.

- Ou se trouve Mademoiselle Calat ?? 
- En auscultation pour le moment je n'ai pas été autorisé a entrer. 
- Vous en avez pourtant l'autorité ?? De par votre titre mais surtout pour la relation que vous entretenez avec elle.
- Oui mais si je passe ses portes je sens que je vais faire une bêtise de taille. Elle a besoin de soin pas d'un homme qui va l'empêcher d'y accéder.

Nous attendons pendant des heures avant que je n'entende mon nom résonné dans la salle, je me lève en quatrième vitesse en étant suivit par mes deux comparses pour me rendre là ou l'on me dit mais quand je passe les portes je ne me retrouve pas devant la femme que j'aime mais un médecin.