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Tu marches dans les couloirs, le cœur battant à cent à l'heure, au point que tu peux l'entendre résonner contre tes tympans. Tes jambes font de grandes foulée, essayant de t'éloigner le plus rapidement possible de ces jeunes hommes. Enfin, en particulier d'un.
Impossible que je le croise à nouveau sans me souvenir de ce qu'il a fait...
Après plusieurs minutes où tu erres dans le manoir tel un fantôme, tu te retrouves devant une porte, avec des ornements dorés la décorant.
—Je crois que c'est ici que Namjoon se trouve... tu marmonnes.
Bien que tu as sorti l'excuse de voir le jeune homme juste pour éviter Hoseok, tu es tout de même inquiète de l'état de la victime. Une curiosité maladive submerge ton esprit, te demandant comment fait-il pour se régénérer. Des questions hantent ton cerveau, toutes sans réponses. C'est donc pour cela que tu prends une grande inspiration avant de toquer avec ta main moite.
—C'est ouvert.
Tu frémis en entendant la voix grave de Namjoon, puis ouvre la porte. Ce dernier est assit sur son lit, la couverture seulement sur le bas de son corps, exposant son torse nu couvert de cicatrices. Sa tête est tournée vers toi, et affiche une expression de surprise en te voyant.
—T/p?
Tu rougis brutalement à la vue et tu t'empresses de détourner le regard, le cœur battant.
—D-désolé je d-dérange-...
—Non non, pas du tout!! Je ne pensais pas que tu me rendrais visite, c'est tout!! s'exclame l'homme aux cheveux violets tout en souriant.
D'un geste de la main, il t'indique une chaise juste à côté de son lit. Timidement, tu t'avances dans la chambre avant de t'asseoir dessus, les joues toujours rouges. Un silence plane entre vous, durant lequel tu regardes autour de toi. C'est la première fois que tu entres dans la chambre d'un des garçons. Une sensation de malaise te tors le ventre, tandis que ton corps te hurle de fuir. Pourtant tu restes ici, analysant tes alentours. La pièce est très luxueuse, brillant de partout d'or et d'argent. Chaque meuble est décoré de bijoux probablement plus chers que ta propre vie. Toute cette richesse t'intimides, et tu tentes de te rétrécir le plus possible sur ta chaise.
