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—L-laisse moi me reposer quelques minutes... tu arrives à bredouiller entre deux gémissements, ton dos se cambrant pour la énième fois.
Ton partenaire hoche la tête malgré sa mine agacée, et s'affale à tes côtés, son corps fondant légèrement dans la douceur du matelas. Tout en reprenant ton souffle, tu tournes la tête vers lui pour contempler son magnifique visage aux traits parfaits. Puis, presque comme un instinct, ton regard descend sur son anatomie dans toute sa splendide nudité, dont il essaye même pas de cacher. De toute façon, vous savez très bien qu'il est qu'une question de temps avant que vous reprenez vos activités. Quelques instants s'écoulent avant que tu te glisses vers le jeune homme pour enlacer son torse, faisant abstraction à la fine couche de sueur recouvrant vos peaux. Comme d'habitude, sa chaleur te détend, et te créer un sentiment de sécurité.
—Hoseok... tu murmures, tout en t'assoupissant à moitié.
Le roux passe ses bras derrière sa tête, laissant échapper un petit grognement de sa gorge, signe qu'il est à ton écoute. Tu restes silencieuse plusieurs minutes, profitant tout d'abord de sa proximité. Tes doigts parcourent les contours de ses muscles, caressant et effleurant sa peau caramel qui frissonne de temps en temps à ton toucher. Le garçon ne répond pas à ton étreinte, mais cela ne te dérange pas: tu as compris qu'il n'était pas du type affectif. Il libère une main de sous son crâne pour cueillir ton menton en un geste étonnamment doux, te sortant de tes pensées. Un peu surprise, tu redresses la tête et croise le regard flamboyant de ton compagnon. Il ne prend plus la peine de cacher ses iris rouges, et tu as fini par t'y habituer, trouvant même que cette couleur lui convient parfaitement. Son souffle chaud s'écrase sur tes lèvres, et tu dois lutter contre l'envie d'écraser de nouveau ta bouche contre la sienne.
—Tu disais, T/p? dit le jeune homme de sa voix grave.
Sa question te sort de ta paresse, et tu te redresses d'un coup, avant de t'allonger de manière plus confortable sur le garçon. Un petit sourire se peint sur ton visage lorsque tu vois les pupilles de ce dernier s'attarder sur ta poitrine écrasée sur son torse, mais y fait abstraction.
