Hermione Granger x Lecteur (Reader) - La Coupe de Feu - Livre 4

Le Tournoi des Trois Sorciers

Y/N, Hermione, Harry et Ron arrivèrent une heure après l'envol de Hedwige. Se retrouver sur les quais, entendre Hagrid qui appelait les premières années, monter sur des chariots tirés magiquement par le vide... Pas de doute, ils étaient bel et bien de retour. La répartition se passa comme à son habitude, le discours de rentrée de Dumbledore souhaitant la bienvenue aux nouveaux, rappelant qu'il ne fallait pas aller dans la Forêt Interdit... Tout signalait que l'année allait être parfaite. Une fois le repas passé, ils se dirigèrent tous vers leurs salle commune. S'il y avait bien une chose qu'y n'avait pas manquer à Y/N, c'était de devoir monter toutes les marches jusqu'au sommet de la plus haute tour pour aller dormir. Lorsqu'il arriva en haut, les premières années faisaient la queue pour rentrer, le préfet tout devant. Le heurtoir avait posé une fois de plus une question bien trop compliqué. Y/N s'approcha tout devant, se retrouvant devant la porte.

"C'est quoi l'énigme de ce soir ? demanda-t-il au préfet.

- Cette fois-ci, il nous demande 'Où vont les objets disparus ?'... Tu as une idée ? Parce que, pour le moment, on est bien parti pour dormir sur les marches. Et en plus, ceux à l'intérieur nous ont oublié, comme l'année dernière, et ne sont pas prêt de venir nous chercher.

- McGonagall me l'a déjà posé, cette énigme, lui dit Y/N. Heureusement qu'elle a aussi expliqué la réponse, sinon je pense que j'aurais dormi ici, rigola-t-il. 'Dans le non-être, c'est-à-dire dans le tout', ajouta-il à l'intention du heurtoir.

- Joliment formulé, répondit le heurtoir en même temps que la porte s'ouvrait."

Les Serdaigle et Y/N rentrèrent, et ce dernier alla directement devant son lit pour prendre un livre dans sa valise. Il redescendit ensuite dans la salle principale et se jeta sur son fauteuil favori près de la bibliothèque. Théories de la métamorphose transsubstantielle, Hermione lui avait offert deux ans plus tôt. Il faut dire qu'il n'avait même pas commencé à le lire, c'était d'un tout autre niveau que ce qu'il était capable de faire, mais il fallait bien un début à tout et, même s'il prenait un an ou plus pour tout comprendre, il le ferait. Après une demi-heure, sans même sans rendre compte, il s'endormit dans le fauteuil, le livre encore ouvert sur ses genoux.

Le lendemain, Y/N se réveilla à l'aube, le soleil éclairant déjà complètement la salle commune. Il n'était même pas encore sept heure. Mais Y/N n'avait aucune raison de rester là, ne rien faire le premier jour aurait été du gâchis. Il sortit, faisant bien attention à prendre un sac avec des livres et son écharpe, car on ne pouvait jamais savoir ce que le heurtoir allait demander, ou même si on allait rentrer à nouveau dans la salle commune de la journée ; il fallait être préparé à toute éventualité. Y/N descendit toutes les marches, arrivant dans la cour pavé entourant la fontaine. Dire bonjour à Hagrid serait une excellente manière de commencer l'année. Mais, alors qu'Y/N était encore au milieu du pont, il vit au loin, dans le ciel, surgir une immense calèche tirée par un attelage d'une douzaine de pégases. Le Serdaigle se frotta les yeux, n'en revenant pas. Il couru jusqu'à la fin du pont, arrivant dans le parc. Il vit Hagrid, en plein milieu d'une sorte de piste aménagée, qui faisait de grands gestes comme pour faire atterrir un avion. La calèche arriva si proche du sol que le garde-chasse dû se jeter à terre pour ne pas être percuté. Y/N descendit la colline et arriva au niveau d'Hagrid qui se relevait, la calèche à une quinzaine de mètres d'eux.

"Bonjour, Hagrid ! s'exclama-t-il avec un grand sourire.

- Y/N ! Ça fait plaisir de te revoir, lui dit le garde-chasse. Qu'est-ce que tu t'es fait au bras ? 

- C'est une longue histoire, mais tout va bien maintenant. Qu'est-ce qui se passe ?"

La grande porte de l'immense calèche s'ouvrit. Un garçon en sortit et tendit son bras pour aider à sortir une très, très grande dame. Mon dieu ! Elle est plus grande que Hagrid ! Puis, en rang, sortirent d'autres personnes, environ une moitié de filles et l'autre de garçons. Y/N trouva un peu ridicule toute cette façon de faire, on aurait dit un défilé militaire. Malgré tout, il remarqua qu'ils portaient un uniforme plutôt léger, qui n'était clairement pas fait pour les températures de l'Ecosse et que, donc, ils tremblaient un peu. La très, très grande dame s'approcha de Hagrid et d'Y/N.